Premier tour du monde avec un ballon du projet Loon de Google
L’un des ballons stratosphériques lancés par Google dans le cadre du projet Loon – qui vise à apporter Internet partout sur la planète – vient de terminer son premier tour du monde en 22 jours.
Google boucle un premier tour du monde à l’aide de l’un des ballons du projet Loon. Avec ces derniers, la firme de Mountain View entend apporter un accès Internet sur toute la surface de la Terre, y compris dans les zones les plus reculées.
Le projet Loon voyait officiellement le jour en juin 2013, avec cet objectif de connecter la population mondiale. Pour ce faire, les équipes de Google ont imaginé la création d’une ceinture de ballons stratosphériques se servant du vent pour se déplacer autour de la planète.
Il n’aura fallu que 22 jours à I-167 pour boucler son premier tour du monde et faire de l’ombre à Phileas Fogg. Lancé de la Nouvelle-Zélande, ce ballon a pu survoler l’Océan Pacifique et atteindre les côtes de l’Argentine et du Chili avant de revenir à sa position initiale pour entreprendre un second tour.
Google, et surtout l’équipe travaillant sur le projet Loon, prouvent ainsi à leurs détracteurs (comme Bill Gates) que leurs ballons sont suffisamment fiables pour supporter un voyage à travers les vents de la stratosphère. Fort de cet événement, l’équipe de Loon révèle quelques informations.
Le projet Loon repose sur une fine interprétation des données météorologiques
Même si ça a l’air simple, dans les faits, il ne suffit pas de jeter le ballon dans les cieux et de le laisser se faire porter par les vents. Ces ballons sont dirigés par un programme constitué d’algorithmes qui, en prenant en compte différentes données météorologiques et en modulant l’altitude des ballons, parviennent à prévoir et corriger leurs trajectoires.
Après plusieurs vols d’essai de courte durée et désormais un premier tour du monde à son actif, l’équipe de Loon a pu améliorer ses algorithmes et rendre plus précis son modèle de prédiction des trajectoires des ballons.
De même, la technologie qui leur permet de fonctionner a elle aussi été optimisée. On apprend ainsi que la pompe à air permettant de régler l’altitude du ballon pour lui permettre d’agripper ou non certains courants d’air serait devenue près de trois fois plus efficace qu’initialement. De même, les panneaux solaires alimentant en énergie les ballons du projet Loon ont été modifiés pour optimiser leur production énergétique.
Même si ce premier tour du monde sonne comme une victoire pour Google, la multinationale a encore pour mission de démontrer qu’elle est capable d’opérer une flotte de ballons qui pourrait atteindre plusieurs milliers d’exemplaires en vol simultané.
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Crédit photo : Google/LoonProject