Transfert d’argent : WorldRemit a les moyens de poursuivre son expansion
La plateforme de transfert d’argent d’origine britannique WorldRemit boucle un nouveau tour de table de 40 millions de dollars.
WorldRemit vient de lever une nouvelle levée de fonds de 40 millions de dollars auprès de LeapFrog Investments, Accel et TCV.
Depuis la création en 2010 de la plateforme de transfert d’argent d’origine britannique, le financement est important: 220 millions de dollars.
Ismail Ahmed, fondateur et CEO de WorldRemit, compte accentuer l’influence de son service FinTech dans le monde. Sur le segment du transfert d’argent, le marché est énorme : 600 milliards de dollars.
En l’état actuel, la plateforme permet d’envoyer des fonds d’une cinquantaine de pays vers 148 destinations dans le monde. L’apport d’argent frais va permettre d’élargir le périmètre d’exploitation des pays, tout en développant de nouveaux produits et services.
Outre son siège à Londres, WorldRemit dispose d’antennes dans le monde : USA, Canada, Afrique du Sud, Japon, Singapour, Philippines, Australie et Nouvelle-Zélande.
Cela fait plus de cinq ans que le service a été lancé en France en juillet 2012. Et c’est un marché stratégique pour le business de la start-up qui grossit au regard des jonctions réalisées en termes de transfert d’argent avec des pays comme le Cameroun, les Philippines, le Kenya, le Maroc, le Nigeria et le Sénégal.
Des destinations qui collent avec les ambitions de WorldRemit : sur les 10 millions de clients visés par WorldRemit, 50% d’entre eux sont localisés sur le continent américain. Les transferts d’argent vers l’Afrique représentent plus de la moitié du volume total des transactions qui passent par la plateforme.
A la mi-2017, une passerelle a été établie avec Android Pay. « Actuellement, 60% des utilisateurs de WorldRemit disposent d’un appareil sous Android, qui est de loin le système d’exploitation le plus répandu dans les pays émergents », évoque Alice Newton-Rex, VP Produits chez WorldRemit cité dans le communiqué à l’époque.
Un dynamisme qui doit faire réfléchir les acteurs installés du transfert d’argent comme Western Union et MoneyGram (toujours convoité par Ant Financial, la branche des services financiers du géant Internet chinois Alibaba).