Transformation numérique : le PC reste un fil conducteur

Tout ne changera pas avec la transformation numérique.

C’est le sens des prédictions de Spiceworks pour 2019.

Le réseau professionnel pour l’industrie IT considère notamment que l’ordinateur de bureau restera le principal terminal informatique utilisé en entreprise.

Pour l’illustrer, il fait référence à une enquête menée par ses soins en août dernier auprès de 1 372 professionnels.

Plus des deux tiers des répondants (68 %) avaient affirmé que le PC desktop était le type d’appareil le plus utilisé par leurs collègues. 29 % avaient cité les ordinateurs portables ; 1 %, les tablettes.

Évolution, il y aurait davantage sur le front du collaboratif. Spiceworks voit les messageries d’entreprise devenir monnaie courante, sans pour autant remplacer l’e-mail.

Ses estimations sont dans la lignée d’une étude conduite fin 2016 auprès de 448 professionnels de l’IT en Amérique du Nord et en EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique).

De cette étude, il était ressorti un taux de pénétration de 36 % pour Skype for Business ; 16 % pour Hangouts ; 13 % pour Slack ; et 3 % pour Teams, fraîchement arrivé sur le marché.

17 % des sondés avaient déclaré que leur société pourrait adopter Teams dans un horizon de deux ans. Ils étaient 4 % à dire de même pour Slack. Sur cette base, le premier – mieux perçu en matière de sécurité et de fiabilité – dépasserait le second en 2019.

Au rang de « ce qui ne changera pas », Spiceworks classe les allocations budgétaires. Le hardware en resterait le principal poste, à hauteur de 34,7 % des dépenses IT, contre 20,8 % pour les services cloud.

La différence serait encore plus marquée en Europe (36 % vs 20 %). Ainsi que dans les structures de moins de 100 employés (42 % vs 20,2 %), d’après les données recueillies en juillet dernier auprès de 780 professionnels impliqués dans les achats IT (52 % de l’échantillon en Europe).

Au global, les budgets hardware se porteraient à 18,4 % sur les PC de bureau, contre 17,3 % pour les portables. Concernant les budgets alloués aux services cloud, ils concerneraient avant tout la sauvegarde (15,2 %) et la messagerie électronique (11,1 %).