Transformation numérique : vers des fonctions RH gestionnaires de données
Randstad évoque la nécessité de développer, dans les métiers des RH, une « culture » des données à la hauteur des usages qui en sont faits.
Qui est responsable de ses données, de leur sécurité et de leur bon usage ? En matière de gestion des ressources humaines, « on ne sait jamais vraiment », affirme Randstad.
L’agence de recrutement y perçoit un enjeu croissant à mesure que les usages potentiels des données en question s’étendent.
Ces usages englobent l’évaluation des performances en temps réel, la formation, le développement de la marque employeur ou encore la mise en place de formes de travail « alternatives »*.
Ce dernier point suppose une capacité à gérer les données et à définir les droits des travailleurs concernés.
Randstad estime que les équipes RH évolueront en conséquence : d’ici à 2020, elles seront « composées d’experts hautement qualifiés dans la protection des données ».
Ces experts auront peut-être aussi à maîtriser la réalité virtuelle ; que ce soit pour soutenir la collaboration, la planification de la main-d’œuvre ou le recrutement. Dans ce dernier cas, il s’agirait, plutôt de confronter des candidats à des situations, plutôt que de leur demander simplement comment ils les géreraient.
L’évolution des RH irait également dans le sens d’une culture d’entreprise intégrant dans toutes les activités la notion d’image ou de marque. Avec des employeurs agissant comme des « ambassadeurs ».
* Les bénéfices incluent, outre une réduction des frais immobiliers, un temps de travail effectif plus important, du fait des heures non consacrées à des déplacements.