Le 13 septembre 2004, Wired.com a consacré un article à Transitive Corp, une société high-tech américaine apparue dans les années 90 qui a développé des logiciels à partir des recherches du professeur Alasdair Rawsthorne de l’université de Manchester. En début de semaine, Transitive a dévoilé une nouvelle technologie baptisée QuickTransit, dite de « virtualisation matérielle » (hardware virtualization).
Ce produit permettrait de faire tourner des logiciels initialement conçus pour un processeur et un système d’exploitation spécifiques sur d’autres plates-formes. Une information à prendre avec des pincettes, faute de pouvoir assister à une démonstration technique. Pour le moment, Transitive propose uniquement des essais aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et ne communique pas sur ces clients.
Des combinaisons infinies
Si QuickTransit tient toutes ses promesses, les combinaisons semblent presque infinies. Ainsi, le logiciel permettrait de faire tourner sur un processeur Itanium d’Intel des applications développées pour les systèmes d’exploitation AIX (sur architecture Power d’IBM) ou Solaris (pour processeur UltraSparc de Sun).
Si le processeur détecte un logiciel installé qu’il ne peut faire fonctionner, QuickTransit se charge de la nécessaire « virtualisation matérielle » (autre terme pour parler d’émulation). Le fonctionnement de QuickTransit s’appuie sur la traduction de code à la volée. C’est un petit programme de 500 Ko qui réalise le travail d’interprétation et la mise en compatibilité des logiciels avec les processeurs sur lesquels ils tournent. Selon Transitive, toutes les architectures (Alpha, Sparc, ARM, Mips, Pa-Risc, x86, Itanium, Opteron ou Power/PowerPC) pourraient être supportées. Pour l’instant, seules les quatre dernières sont proposées.
QuickTransit est capable de gérer plusieurs applications en parallèle, à 80 % de la performance obtenue sur leur plate-forme d’origine. De même, la technologie est censée faire fonctionner des applications 32 bits sur des architectures 64 bits.
Des enjeux de tailleA priori, les enjeux liés à cette nouvelle solution semblent importants : QuickTransit autoriserait en effet le fonctionnement de logiciels pour Windows sur Linux ou sur Mac. Et vice-versa. Quel constructeur informatique saura saisir la balle au bond ? Pour le moment, Transitive Technologies ne souhaite pas communiquer sur ses clients avant la fin de l’année. La société compte commercialiser cette nouvelle technologie sous forme de licences.
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