La pression des actionnaires était trop forte pour Travis Kalanick.
D’abord mis à l’écart la semaine passée dans le cadre d’un « congé à durée indéterminée », le CEO d’Uber a finalement officialisé, ce mardi, sa démission.
À en croire le New York Times, qui en réfère à deux sources dites « proches du dossier », cette décision fait suite à un courrier envoyé par cinq fonds détenant plus de 25 % du capital de l’entreprise et environ 40 % des droits de vote.
Dans cette lettre intitulée « Faire avancer Uber », First Round Capital, Menlo Ventures, Fidelity Investments, Lowercase Capital et Benchmark (représenté au board par Bill Gurley, hostile au maintien de Travis Kalanick) appellent au départ sans délai du dirigeant.
Ce dernier ne sort pas totalement de la boucle : il conserve, en l’état, un droit de vote majoritaire. Mais qui pour reprendre le flambeau sur l’opérationnel ? Reuters évoquait récemment la possibilité que l’ex-CEO Ryan Graves revienne aux affaires.
Benchmark et consorts exigent qu’un comité supervisé par le conseil d’administration se mette à la recherche d’un successeur, mais demandent aussi le recrutement d’un directeur financier.
Ils souhaitent également que le board soit élargi avec des directeurs « plus expérimentés » et « véritablement indépendants ».
C’est l’une des recommandations qui figurent dans le « rapport Holder », du nom de l’ancien procureur général des États-Unis, sollicité au mois de février pour mener enquêter sur la culture de l’entreprise, après les accusations de sexisme portées par une ancienne ingénieure.
Ledit rapport suggérait aussi d’évaluer « dans quelle mesure certaines des responsabilités confiées à M. Kalanick devaient être partagées ou redistribuées ».
Dans la configuration actuelle, Rachel Holt continue à piloter l’activité d’Uber aux États-Unis et au Canada ; Andrew Macdonald, en Asie et en Amérique latine ; Pierre-Dimitri Gore-Coty, en région EMEA.
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