Dans le cadre du plan France Très Haut Débit présenté en février dernier par François Hollande, Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique est revenue sur l’expérimentation ‘Villages Numériques‘.
Annoncée les 17 et 18 octobre lors du 29e congrès de l’Association Nationale des Élus de la Montagne (Anem), cette initiative vise à expérimenter l’infrastructure mobile 4G LTE comme alternative à la fibre optique là où le déploiement de cette dernière ne se justifie pas économiquement.
Initialement, seules trois zones seront concernées : Reynes et Cénet dans les Pyrénées-Orientales ; 12 communes des Ardennes dans trois cantons dont celui de Carigan ; 19 communes du canton de Nogaro, dans le Gers.
Le pilote, qui englobera 200 foyers, débutera avant la fin de l’année dans les Pyrénées. Il se poursuivra au premier semestre 2014 dans les autres régions.
Concrètement, il s’agira d’équiper les habitants de modems-routeurs 4G ‘indoor’ ou ‘outdoor’, selon la configuration du terrain. Des appels d’offres seront lancés dans les mois à venir auprès des équipementiers.
Comme Bouygues Telecom, Orange exploitera la bande de fréquences 800 MHz, qui offre une portée environ trois fois supérieure à celle des 2600 MHz.
Et Fleur Pellerin de résumer : « Villages Numériques s’inscrit dans l’accélération de la 4G pour l’aménagement numérique du territoire« .
Non sans ajouter : « 150 millions d’euros on été engagés il y a 15 jours par le Premier ministre et 150 millions supplémentaires le seront dans les jours qui viennent« .
Pour accélérer le déploiement du très haut débit, les conventions tripartites entre l’État, les collectivités et les opérateurs se multiplient.
Illustration à Palaiseau (Essonne), où Orange couvre aujourd’hui 90% des zones résidentielles.
L’opérateur historique a lancé ce pilote de déploiement accéléré en octobre 2012. « C’est une affaire de quelques mois [pour arriver aux 100%] », assure Stéphane Richard.
Le P-DG d’Orange insiste néanmoins sur la nécessité de coopérer avec les bailleurs sociaux.
Il reconnaît aussi que le taux de couverture annoncé ne concerne pas les entreprises, pour lesquelles les services adossés aux lignes analogiques constituent un frein.
La fibre pourrait bien être exploitée pour passer des appels depuis des ascenseurs en panne ou encore pour combiner deux lignes analogiques, mais il faudra probablement changer les équipements au profit de solutions tout IP.
Le temps d’effectuer cette bascule, les entreprises ne seront ainsi pas immédiatement concernées par l’arrêt de la commercialisation des offres cuivre d’Orange, qui a pris effet ce 25 octobre sur les zones fibrées de la commune.
La difficulté pour l’opérateur historique est aussi de ne pas recréer, comme le note Silicon.fr, de position dominante.
En France, son infrastructure optique est installée sur 350 communes, dans 60 département, avec 2,3 millions de foyers raccordables… et 300 000 abonnés.
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Crédit photo : Christophe Lagane – Silicon.fr
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