Très haut débit : une progression nuancée en France
Malgré un développement des infrastructures et une progression des offres fibre à plus de 100Mbit/s, la réalité du très haut débit reste nuancée en France.
La croissance des réseaux très haut débit reste modérée en France.
Entre les 30 juin 2012 et 2013, 250 000 foyers ont été raccordés, selon l’Observatoire des marchés de l’ARCEP.
Cette hausse annuelle de 2,9% laisse suggérer, du moins en apparence, d’un ralentissement du secteur.
Si à peine 20% des 8,98 millions de foyers éligibles profitent du très haut débit, les opérateurs n’en poursuivent pas moins le développement de leurs infrastructures.
Il s’agit aujourd’hui essentiellement de remplacer la boucle locale (le ‘dernier kilomètre’) en cuivre par de la fibre optique avec, éventuellement, une terminaison en coaxiale sur les derniers mètres.
Dans les détails, la « fibre à domicile » (FTTH) a englobé 187 000 nouveaux logements sur le trimestre écoulé (+8%), en retrait par rapport aux 757 000 concernés sur l’année (+43%).
Un essoufflement qui se traduit dans le taux de mutualisation des réseaux. Sur l’année, la mise en commun des infrastructures par au moins deux opérateurs augmente de 76%… contre seulement de 14% sur le trimestre.
L’une des plus faibles progressions est à mettre à l’actif des architectures hybrides fibre-coaxial (FTTLA et HFC) de Numericable : +0,8% sur l’année, à 8,492 millions de foyers.
Alors que l’offre FTTLA à plus de 100 Mbit/s enregistre une croissance de 11%, les lignes permettant de délivrer entre 30 et 100 Mbit/s connaissent un recul de 11%. Elles constituent néanmoins encore 41,4% des lignes FTTLA/HFC.
Comme le note Silicon.fr, 415 000 logements éligibles aux offres fibre sont situés en dehors des zones très dense. 360 000 sont couverts via des réseaux d’initiative publique.
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