Le 19 février 2014, Facebook officialisait le rachat de WhatsApp.
En débloquant une enveloppe de 19 milliards de dollars (4 milliards en cash, 12 en actions et 3 en stock options, un record dans le secteur high-tech), le réseau social réalisait un investissement à la hauteur de ses ambitions. Le CEO Mark Zuckerberg avait fixé un objectif : réunir, à terme, un milliard d’internautes avec cette application mobile de messagerie instantanée.
La moitié du chemin est faite : dans une contribution blog datée du 22 avril, Jan Koum, cofondateur et principal dirigeant de WhatsApp, mentionne « 500 millions d’utilisateurs actifs », avec le Brésil, l’Inde, le Mexique et la Russie comme locomotives. Cette base s’enrichit, en moyenne, de 25 millions de membres par mois depuis la mi-2013. Cette dynamique s’est d’ailleurs illustrée au cours des derniers mois : 430 millions d’utilisateurs à la mi-janvier, 450 millions un mois plus tard, environ 475 millions à la mi-mars… et quelques semaines plus tard, le cap du demi-milliard.
Disponible sur les principales plates-formes mobiles (iPhone, Android, Windows Phone, BlackBerry, Symbian), WhatsApp rivalise aujourd’hui avec le canal SMS/MMS, en brassant chaque jour plus de 50 milliards de messages, 700 millions de photos et 100 millions de vidéos. Une cinquantaine de personnes – dont une trentaine d’ingénieurs – sont actuellement impliquées sur son développement. Une partie des effectifs se concentre sur le support multilingue, à l’heure où l’application connaît une croissance exponentielle dans les pays émergents, où elle se trouve en concurrence avec Line, WeChat, KakaoTalk… ou encore Facebook Messenger.
Incontournable sous l’ère Facebook, la question de la monétisation ne semble toujours pas prioritaire. Jan Koum réaffirme ses positions : en l’état actuel, pas de publicité. L’application est gratuite la première année, puis elle passe en mode Premium pour 0,99 dollar par an. Le autorités américaines, qui doivent encore valider le rachat, ont soumis Facebook à certaines obligations en la matière.
Compétente sur les questions antitrust et de défense des consommateurs, la Federal Trade Commission (FTC) a imposé au réseau social de solliciter systématiquement le consentement exprès des utilisateurs pour exploiter leurs données personnelles à des fis publicitaires. A l’heure actuelle, la politique de confidentialité de WhatsApp (réactualisée pour la dernière fois en date du 7 juillet 2012) exclut toute collecte de noms, d’e-mails, d’adresses et de listes de contacts, y compris les répertoires stockés sur les téléphones mobiles.
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