Tribune : Oracle Openworld 2012 : les 3 nouveautés à retenir selon Digora

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oracle digora-Copyright Robert Lucian Crusitu-Shutterstock.com

Digora, société de services en informatique spécialiste des solutions d’infrastructure logicielle et principal intégrateur Oracle en France était partenaire officiel de la délégation française d’Oracle Openworld (du 30 septembre au 4 octobre 2012 à San Francisco).

Présent sur place avec son équipe et 10 clients, Gilles Knoery, co-fondateur et Directeur de Digora a animé, pendant les 5 jours de la manifestation, un blog sur lequel il commentait les temps forts et les différentes annonces faites lors des conférences, séminaires et autres démonstrations. Il revient aujourd’hui sur les 3 actualités phares qui ont marqué, à ses yeux, cette édition 2012.

L’optimisation du Big Data, nouveau challenge des développements Oracle

Véritable matière première, les données, leur gestion et leur exploitation sont naturellement au cœur des préoccupations et de la stratégie d’ORACLE.

Aujourd’hui avec Internet et les réseaux sociaux, le phénomène Big Data s’est généralisé et affecte de plus en plus le modèle économique des organisations, encore faut-il être capable d’optimiser la gestion des données non structurées émanant des ces différentes sources tout en en améliorant la performance et leur traitement.

« Quel intérêt pour nos applications de gestion traditionnelles ? Comment intégrer ces nouvelles  générations d’applications et les mettre en œuvre au fur et à mesure du déploiement des nouvelles versions de bases de données ? Il est certain que le concept de Cloud permet de grandement accélérer ces déploiements. Le concept de Big Data a maintenant franchi l’espace clos des spécialistes de l’informatique et du marketing pour aller dans le grand public comme en témoigne la première page de la livraison d’octobre du Harvard Business Review (www.hbr.org) » témoigne Gilles Knoery.

La montée en puissance du cloud avec l’arrivée de la plate-forme IaaS (Infrastructure as a Service)

Déjà lors d’Openworld 2011, ORACLE s’était clairement positionné sur le marché du cloud en lançant simultanément ses offres SaaS et PaaS. Cette année, le Cloud est de nouveau à l’honneur avec l’ajout de la brique IaaS. Avec cette nouvelle offre, Oracle propose désormais des services d’Infrastructure qui utilisent ses propres solutions logicielles (système d’exploitation, machines virtuelles, services de calcul, stockage) et ses systèmes intégrés (Exadata, Exalogic, Exalytics, SuperCluster, Infiniband), le tout disponible en Cloud Privé.

« Oracle entre maintenant en compétition frontale avec Amazon et son Elastic Cloud qui a déjà beaucoup d’expérience dans ce domaine. Les solutions d’ORACLE nous paraissent aujourd’hui plus compétitives du fait de l’utilisation des propres machines et logiciels ORACLE et de son logiciel de virtualisation OVM. Quant au Cloud Privé, le principe est intéressant mais nous doutons que les clients français se précipitent. En effet, de nombreux obstacles juridiques et techniques se dressent devant de nombreux clients qui doivent maitriser le lieu de stockage de leurs données » ajoute Gilles Knoery.

Lancement de la Version 12c d’Oracle : « Multitenant Database for Cloud »

En lançant la version 12c de sa base de données, Oracle souhaite asseoir son expertise historique en matière de base de données en la conjuguant à la mode Cloud. Fera partie des nouvelles fonctionnalités : la faculté pour une même base de données d’héberger plusieurs « instances », multi-tenant, qui partageront la mémoire, les process, le stockage et seront consolidées dans une base « container » de niveau supérieur. La sécurité est parfaitement assurée puisque les « instances » sont complètement séparées.

« Ce nouveau mécanisme permet de façon évidente d’économiser des ressources machine (RAM, CPU, stockage). Nous allons tester, dès que possible, ce nouveau mécanisme qui ouvre de réelles perspectives, dans un mode Cloud ou non, puisque les applications fonctionnent normalement et sans changement par rapport à une base classique qui n’utilise pas cette fonctionnalité. De nombreux clients présents à San Francisco ont clairement manifesté leur intérêt pour cette fonctionnalité attendue depuis longtemps, en particulier les éditeurs de progiciels » conclut Gilles Knoery.

 

 

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