Twilio prend des mesures pour éviter la chute en Bourse.
Trois mois et demi après son IPO sur le NYSE, le fournisseur américain de solutions de communication dans le cloud* cote à plus du quadruple de sa valeur d’introduction : 60,58 dollars en clôture vendredi 7 octobre, contre 15 dollars aux premiers échanges le jeudi 23 juin.
Sursouscrite à hauteur totale de 11,5 millions d’actions, l’opération a rapporté 155,5 millions de dollars net. Elle s’assortit d’une période de lock-up de 180 jours pendant laquelle l’essentiel du capital non placé au flottant ne peut être vendu.
En prévision de l’échéance à la mi-décembre, Twilio repousse cette limite à début 2017 ; en l’occurrence, 90 jours à compter du 7 octobre 2016 et la remise, à la SEC (Securities and Exchange Commission, organisme de contrôle et de réglementation des marchés financiers aux États-Unis), d’un prospectus en vue d’une nouvelle levée de fonds.
Il est question d’un montant global de 400 millions de dollars. Twilio émettrait pour 50 millions de dollars d’actions ordinaires, le reste étant mis à la vente par des actionnaires, dont l’équipe dirigeante.
L’idée est d’échelonner le processus pour éviter une revente massive qui pourrait faire chuter le cours de l’action, encore très volatil ces dernières semaines – il est monté jusqu’à 70,96 dollars, portant la capitalisation boursière de Twilio à près de 6 milliards.
Quelques données ont été mises à jour par rapport au prospectus remis dans le cadre de la procédure d’IPO.
De 28 600 clients actifs au 31 mars 2016 (ayant dépensé au moins 5 dollars sur le dernier mois de la période concernée), on passe à 30 780 au 30 juin. La masse salariale augmente également, de 564 à 624 employés, dont 89 hors des États-Unis. Et le nombre de développeurs enregistrés dépasse le million.
Les résultats financiers, eux, restent dans le rouge : 17,461 millions de dollars de pertes au 1er semestre, sur un chiffre d’affaires de 123,85 millions, les investissement en R&D doublant d’une année sur l’autre.
* Twilio s’appuie sur des API pour permettre l’ajout de fonctionnalités vocales, vidéo et SMS aux applications, tout en prenant en charge l’authentification et la gestion des identités, brique issue pour partie de l’acquisition d’Authy (6,1 millions de dollars en mars 2015).
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