Twitter trace sa voie sur Amazon Alexa avec l’application Twitter Reader
En quête de croissance, Twitter trace sa voie sur l’assistant vocal Alexa signé Amazon, grâce à une application dédiée baptisée « Twitter Reader ».
Twitter tente tous azimuts d’occuper l’espace pour faire croître sa base d’utilisateurs.
C’est dans cette optique que la société dirigée par Jack Dorsey vient de lancer sa propre application pour l’assistant vocal Alexa. Ce dernier est au coeur des appareils Amazon Echo, Tap et Echo Dot mais également du Tribby, de la CoWatch et du Pebble Core.
Plutôt que d’application, Amazon parle de « skill » pour qualifier les attributs que n’importe quel développeur peut écrire sur la base de l’API idoine et en l’installant sur AWS par exemple. Cette plasticité permet à Alexa Voice Service (AVS) d’évoluer en permanence.
La « skill » baptisée Twitter Reader signée Twitter enrichit cette écosystème entourant Alexa. Celui-ci est d’ores et déjà riche de plus de 1400 « skills » rassemblés autour de l’Alexa App Store, soit le magasin de skills destiné à Alexa.
Twitter a diffusé un tweet annonçant l’arrivée de Twitter Reader : « Nouveau sur Amazon Alexa. Utilisez la skill Twitter Reader pour écouter les tendances, les top Tweets, les notifications et plus encore. »
Si cette annonce arrive en écho à l’annonce récente de l’arrivée des notifications en mode push sur Alexa, Twitter Reader ne supporte pas cette possibilité qui prévoit qu’Alexa puisse bientôt prendre la parole sans y avoir été invitée. Il s’agira alors de donner des notifications, à propos de la circulation routière ou encore la météo.
Pour bénéficier de Twitter Reader, il faut se rendre dans les paramètres de son compte Alexa, avant d’entrer dans la rubrique « Skills ».
Il est ensuite nécessaire d’activer la skill de Twitter et de s’identifier à son compte Twitter afin de transférer des permissions (relatives à son compte) à l’assistant vocal.
Dès lors, Alexa est en mesure de répondre à des requêtes Twitter. Comme le nom de la skill l’indique, il ne s’agit que de lecture et il n’est donc pas possible de dicter un tweet.
L’utilisateur peut demander à Alexa de lire sa Timeline Twitter, ses propres tweets ou encore les tendances sur le site de microblogging. Ces dernières peuvent être affinées localement en fonction de la zone géographique associée à votre compte Twitter.
Les formules clefs, en anglais dans le texte (puisque Alexa ne supporte pour l’heure que cette langue) sont précédées systématiquement du « Alexa, ask Twitter… » avant d’ajouter sa requête : « what’s trending », « for my Mentions », « what is happening »…
C’est bien en quête de nouveaux usages mais surtout de nouveaux utilisateurs que Twitter se tourne vers Alexa. Mais cela dénote bien l’importance grandissante prise par l’assistant vocal d’Amazon.
Cette importance, matérialisée par les produits Echo, Tap et Echo Dot, a d’ailleurs donné des idées à Google, qui prévoit de sortir un assistant vocal similaire avant la fin de l’année. Baptisé Google Home, il s’agit d’un assistant personnel contrôlé par la voix qui se présente comme une enceinte adossée au nouvel assistant virtuel Google Assistant.
(Crédit photo une : @Amazon)