Twitter ouvre aux développeurs un algorithme de filtrage des tweets
Twitter va modifier son API pour donner aux développeurs la possibilité de solliciter un algorithme qui filtrera les tweets selon leur popularité.
Au moyen d’une modification de son API par l’ajout d’un attribut filter_level, Twitter va donner aux développeurs la possibilité de solliciter un algorithme qui filtrera les tweets selon leur popularité.
A compter du 20 février, les twittos qui utilisent des applications tierces (HootSuite, Seesmic, TweetDeck) pour se connecter à leur compte pourraient constater un grand bouleversement dans l’agencement de leurs flux d’actualités.
Ce robot qui agit en coulisse pourrait redistribuer les cartes de la curation.
Son rôle n’est pas sans rappeler celui de Facebook EdgeRank : classer automatiquement les publications des membres « en fonction de leur intérêt« .
Plusieurs critères, en tête desquels le nombre de mentions et retweets, attribuent à chaque post une note qui le place dans une catégorie de pertinence, parmi trois échelons.
Les développeurs qui implémenteront ce filtrage pourront en modérer l’intensité : « none » pour le désactiver, « low » pour éliminer les éléments les moins populaires et « medium » pour ne garder que l’équivalent des actuels « top tweets ».
Un quatrième niveau (« high ») devrait apparaître à terme. Les effets de l’algorithme se répercuteront sur les résultats que délivrera le moteur de recherche interne, pour des requêtes sur des mots-clés avec ou sans hashtag.
Selon les équipes de Twitter, renseigner certaines informations – tout particulièrement la géolocalisation – au moment de publier peut rehausser le score.
Élaborées pour séparer le bon grain de l’ivraie dans le flot d’informations qui circule sur le site de micro-blogging, les applications de curation devraient être les premières à faire appel à cette nouvelle fonctionnalité de l’API.
Les comptes les plus influents devraient en ressortir gagnants.
A contrario, les les marques qui disposent d’une moindre réputation pourraient être contraintes à renforcer artificiellement leur visibilité en recourant à des tweets sponsorisés, comme c’est le cas sur Facebook.
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