L’API Twitter, qui permet aux développeurs d’interfacer leurs services avec le site de micro-blogging, n’existe plus en version 1.0.
Elle est, dans sa mouture 1.1 annoncée en septembre dernier et désormais seule à faire foi, plus restrictive envers les éditeurs tiers.
Progressivement, mais tangiblement, Twitter se concentre sur ses ressources en interne et écarte les applications qui surfent sur son succès sans y apporter de valeur ajoutée.
Les éventuels contrevenants à ces nouvelles conditions régissant l’usage et l’implémentation de ladite API 1.1 sont invités à s’aligner pour éviter des dysfonctionnements dans leurs applications.
En premier lieu, l’anoymat n’est plus admis.
A l’origine, l’accès aux données du réseau social se faisait sans authentification, notamment grâce aux flux RSS. La version 1.1 abolit cette liberté : elle requiert l’enregistrement systématique.
Twitter a également diminué la fréquence maximale des requêtes vers ses serveurs, surchargés par certains clients qui multiplient les appels pour mettre à jour leurs informations.
Quant aux « display guidelines » encadrant l’affichage des messages, elles sont rebaptisées « display requirements ». Il faudra dorénavant respecter stricto sensu toutes ces règles qui définissent la disposition graphique des éléments, des avatars aux pseudos.
De même, si un développeur dépasse le million d’utilisateurs pour ses applications, il devra travailler directement avec Twitter : une manière pour le site de conserver sous sa coupe des concurrents potentiels.
Enfin, les développeurs qui accèdent à la timeline, aux comptes, à la messagerie, ou qui utilisent le produit User Streams pour alimenter un client de micro-blogging basique, devront se rapprocher du réseau social pour pouvoir dépasser les 100 000 utilisateurs.
« La plupart des applications ont déjà été mises à niveau pour répondre aux exigences de l’API 1.1« , souligne Twitter.
Et d’inviter les non-alignés à s’exécuter, en consultant la documentation.
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