Uber, qui évolue sur le marché des apps pour les transports de personnes en véhicule (notamment sur le segment du VTC), poursuit son ascension dans le monde et se montre toujours aussi ambitieuse.
La société Internet californienne, co-fondée et dirigée par Travis Kalanick, multiplie les levées de fonds records à un rythme effréné.
Entre juin et décembre 2014, elle a réalisé des tours de table d’un montant de 2 milliards de dollars.
Dans le pool d’investisseurs, on trouve Google Ventures qui avait investi massivement dans le courant de l’été 2013 et des fonds d’investissement comme Menlo Ventures, Kleiner Perkins Caufield & Byers, Summit Partners, BlackRock, Wellington Management ou Benchmark Capital.
On pourrait considérer que la prochaine étape pour Uber serait l’introduction en Bourse. Mais, selon The Wall Street Journal, Uber mènerait des discussions pour lever entre 1,5 milliard et 2 milliards de dollars.
Ce qui ferait grimper la valorisation de la société Internet à 50 milliards de dollars.
Un niveau jamais atteint par une société Internet soutenue par des fonds de capital-risque. A l’exception de Facebook qui avait atteint cette barre symbolique juste avant son introduction en Bourse survenue en mai 2012.
Toujours selon The Wall Street Journal, Uber aurait réalisé un chiffre d’affaires global de 400 millions d’euros sur 2014. Et ce, après avoir versé les commissions aux chauffeurs affiliés.
Impressionnant si véridique : ses revenus augmenteraient de 400% sur 2015 pour atteindre un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars. Des résultats officieux donc à prendre avec du recul…
La nouvelle levée de fonds pourrait permettre à Uber de moins dépendre de Google. Pas évident car David Drummond, un des tops managers de Google, dispose d’un siège au conseil d’administration.
Uber a monté un partenariat technologique avec l’Université Carnegie Mellon (Pittsburgh) pour concevoir une voiture-robot et un nouveau logiciel de cartographie.
Plus anecdotique : la société Internet a commencé à tester sa propre application pour le covoiturage destinée pour l’instant à ses employés californiens.
Des opérations de croissance externe font leur apparition : l’éditeur de solutions cartographiques deCarta a rejoint Uber en mars.
Plus impliquant mais à confirmer : selon le New York Times, Uber voudrait rafler HERE, la filiale de cartographie de Nokia pour trois milliards de dollars.
Mais Travis Kalanick se retrouve face à un consortium de constructeurs automobiles allemands : BMW, Audi (groupe Volkswagen) et Mercedes-Benz (groupe Daimler).
(Crédit photo : 360b – Shutterstock.com)
(Article co-rédigé par Rénald Boulestin et Philippe Guerrier)
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