Il y aura un peu de « made in France » dans Uber Elevate.
Le groupe américain a choisi Paris pour implanter un centre R&D dont les premiers travaux porteront sur ce programme de transport aérien à la demande.
La structure – première du genre pour Uber hors Amérique du Nord* – fera l’objet d’investissements à hauteur de « plus de 20 millions d’euros sur les cinq prochaines années ». Une phase de recrutements doit démarrer « prochainement » en vue d’une ouverture au cours de l’automne.
Y seront abordés plusieurs défis listés dans le livre blanc du programme Elevate (PDF, 98 pages). Entre autres, le stockage d’énergie, la gestion du trafic à basse altitude et la coordination avec les autorités régulatrices.
L’objectif est de pouvoir réaliser, d’ici à 2020, des vols de démonstration sur la base d’un réseau de véhicules électriques à décollage et atterrissage verticaux (VTOL, à prononcer « vitol »).
Dallas et Los Angeles ont été sélectionnées pour mener ces expérimentations. Un appel à manifestations d’intérêt est en cours jusqu’au 1er juillet 2018 en vue de choisir une troisième ville hors des États-Unis.
Un service commercial n’est pas esquissé avant l’horizon 2023. Uber compte l’inscrire dans une logique multimodale, ses « taxis volants » n’étant appelés à desservir que des zones – telles que ci-dessous – spécifiquement équipées pour permettre l’atterrissage. Les toits des parkings, les héliports et les terrains laissés vacants à proximité des échangeurs routiers pourraient être exploités dans ce cadre.
La création du centre R&D s’assortit d’un partenariat avec l’École polytechnique. Le développement des smart grids en sera l’un des axes forts.
Des alliances ont également été nouées avec des constructeurs comme Bell Helicopters, Karem Aircraft et Aurora Flight Sciences, filiale de Boeing. Uber les a évoqués lors de la conférence Elevate 2018, organisée les 8 et 9 mai derniers à Los Angeles, tout en officialisant des accords avec la NASA et l’U.S. Army.
Uber estime qu’à terme, les coûts du transport aérien pourraient être inférieurs à ceux des courses « traditionnelles », tout en diminuant significativement les temps de trajet.
* Uber exploite pour l’heure quatre centres R&D dédiés aux « technologies avancées ». Localisés à Pittsburgh, Phoenix, San Francisco et Toronto, ils travaillent essentiellement sur les technologies de conduite autonome.
Crédit photos : Uber
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…