On l’aura constaté au regard des initiatives prises dans l’univers de la recherche locale, du commerce électronique, de la connectivité Internet ou encore de la réalité virtuelle : Facebook n’est plus seulement un réseau social.
La société Internet de Mark Zuckerberg a donné, cette année, un coup d’accélérateur dans sa stratégie de diversification, marquée par un objectif à long terme : émanciper son service de messagerie instantanée pour mieux en exploiter le potentiel.
Sur le papier, Facebook Messenger a bien des atouts : 800 millions d’utilisateurs revendiqués pour 10 % des communications VoIP sur la planète, la barre du milliard de téléchargements dépassée au mois de juin… et surtout son accessibilité à tous les internautes, y compris ceux qui n’ont pas de compte sur le réseau social.
Des pistes ont été – ou devraient bientôt être – explorées dans des domaines comme la conciergerie, le service client et le transfert d’argent.
Facebook se positionne aussi sur le transport de voyageurs par l’intermédiaire d’un partenariat avec Uber.
Les utilisateurs de Messenger vont pouvoir réserver des courses depuis n’importe quelle fenêtre de conversation, sans avoir besoin d’ouvrir une autre application.
Ils accéderont à l’option dans le menu « Transportation », qui devrait être traduit par « Transport » lorsque la fonctionnalité sera disponible en France (elle n’est pour l’heure testée que dans quelques villes des États-Unis).
Une fois la réservation et le paiement effectués via Messenger, une fenêtre de discussion – ou une bulle sur mobile – s’ouvre pour prévenir l’utilisateur du départ et de l’arrivée de son chauffeur.
La première course est proposée gratuitement en guise d’essai, pour un montant maximal de 20 dollars. On notera qu’il faut impérativement disposer d’un compte Uber, quand bien même l’expérience client est intégralement déportée dans Messenger.
D’autres acteurs du transport pourraient rejoindre la boucle. Mais Facebook n’en dit pas plus à ce sujet…
Ce principe d’intégration applicative, Uber l’expérimente déjà avec Microsoft, grâce au connecteur Office Graph qui gère les extensions tierces dans l’interface d’Office 365.
Au chapitre des partenariats, la société américaine valorisée à plus de 50 milliards de dollars (et qui pourrait bientôt dépasser les 60 milliards dans le cadre d’une nouvelle levée de fonds) s’est récemment associée à Hilton pour proposer aux clients de la chaîne hôtelière de réserver un trajet via l’application HHonors.
Crédit photo : fujji – Shutterstock.com
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