Au milieu des grossistes en vêtements, chaussures et maroquinerie, il sera difficile de louper l’espace qu’Uber vient d’inaugurer dans l’enceinte du Fashion Center Aubervilliers.
Aux portes de Paris, le lieu est stratégique. Sur près de 500 m², une vingtaine d’experts y accueilleront les chauffeurs partenaires de la plate-forme. Mais pas que.
Des conférences seront également organisées, dont la première le 13 octobre, sur une thématique qu’Uber aborde régulièrement pour plaider sa cause : « les opportunités [sic] qu’offrent la technologie et le digital dans la lutte contre les inégalités et les discriminations à l’emploi ».
Dans le même esprit de dédiabolisation, on se souviendra de cette campagne marketing à plusieurs centaines de milliers d’euros organisée au printemps avec l’agence Marcel, du groupe Publicis.
À coups d’affiches mettant en scène chauffeurs et passagers sur le ton de l’humour (avec des jeux de mots comme « Uberapapa », « Uberderire », « Uberéussite », « Uberdumat’ »…), Uber avait tenté d’illustrer les « bénéfices socioéconomiques » de son activité.
À cette occasion, Thibaud Simphal, directeur de la branche française, avait affirmé, auprès de la presse américaine, que tous ces efforts n’étaient pas de trop pour changer les mentalités dans la « vieille Europe ». « On s’est sans doute trompé en pensant qu’on pourrait travailler ici comme aux États-Unis », avait-il reconnu.
Les points de friction en France sont effectivement nombreux, du combat contre la loi Thévenoud porté jusqu’à Bruxelles au litige avec l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, qui a engagé une procédure judiciaire pour obtenir la requalification des chauffeurs indépendants d’Uber en salariés.
Pour illustrer l’apport de ses activités dans l’économie de l’Hexagone, Uber commande régulièrement des études. La dernière en date, conduite par Harris Interactive, dénote que 39 % des chauffeurs étaient à la recherche d’un emploi au moment où ils ont rejoint la plate-forme. Elle nous apprend par ailleurs que 40 % de ces chauffeurs ont un diplôme inférieur au bac.
Une autre étude avait été présentée en début d’année, lors des premières Journées Chauffeurs-Entrepreneurs, qui rassemblaient les acteurs de l’industrie du transport de personnes.
Pour en appuyer les conclusions, Uber avait invité la responsable du développement de FACE93, club d’entreprises qui mènent, au nom de leur responsabilité sociale, des actions de terrain en Seine-Saint-Denis.
L’intéressée avait assuré constater un « véritable attrait » pour le secteur chez les jeunes accompagnés par des missions locales, mais aussi chez des femmes, des retraités et des personnes en reconversion. Tandis que Thierry Solère, député Les Républicains lui aussi convié aux débats, estimait « criminel » de maintenir les barrières existantes, le profil du chauffeur Uber correspondant à « [celui] du demandeur d’emploi ».
À voir en complément, le point de vue de l’agence de conseil en innovation Fabernovel, qui utilise la métaphore du virus pour illustrer le déploiement international du modèle Uber.
Crédit photo : compte Twitter Uber France (@UberFR)
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