70 milliards de dollars. C’est la valorisation stratosphérique qu’Uber pourrait atteindre à l’issue de son prochain tour de table.
L’échéance approche, à en croire le New York Times, qui s’appuie sur les témoignages de plusieurs sources dites « proches du dossier ». L’équipe dirigeante aurait donné son feu vert pour en appeler une nouvelle fois aux investisseurs institutionnels, avec l’objectif de lever 1 milliard de dollars supplémentaire.
Les modalités exactes de l’opération seront fixées dans les prochaines semaines, quand débuteront les discussions avec les investisseurs. Uber bouclerait là son huitième tour de financement en cinq ans, avec dans son portefeuille des multinationales de renom comme Google et Goldman Sachs (source CrunchBase).
Couvrant plus de 300 villes dans 63 pays avec ses offres de transport de particuliers progressivement déclinées dans le secteur de la logistique, la société californienne appuie sur le champignon pour développer son activité à l’international.
Son trésor de guerre – 8 milliards de dollars en cumul de levées de fonds – lui permet de baisser ses tarifs tout en augmentant les rémunérations des chauffeurs, afin d’acquérir rapidement des parts de marché.
Le combat est rude dans de nombreux pays, que ce soit pour des considérations juridiques ou des raisons de concurrence. Sur ce dernier point, l’Inde est stratégique, avec un rival du nom d’Ola. Même constat en Chine (30 % des trajets enregistrés sur la plate-forme Uber, selon le CEO Travis Kalanick) avec le géant Didi Kuaidi, né en début d’année de la fusion de Didi Dache et Kuaidi Dache.
Au-delà du transport de personnes, Uber monte en puissance dans la logistique, pour toucher à la livraison de plats avec UberEATS et au service de coursiers avec UberRUSH. Des travaux sont également menés sur les voitures autonomes, dans l’optique de se passer, à terme, des chauffeurs.
Du côté des dirigeants, on ne parle toujours pas d’IPO. Il faut dire que le climat actuel du financement dans la Silicon Valley suscite des inquiétudes. Des voix s’élèvent pour dénoncer les risques induits par les valorisations record atteint par un nombre grandissant de sociétés qui n’ont pas nécessairement prouvé que leur modèle était rentable.
Marc Andreessen, le fondateur de Netscape, considère « intenable » ce mode opératoire qui risque de « laisser sur la touche » les marchés publics : pas moins de 142 entreprises privées du secteur high-tech vaudraient aujourd’hui plus d’un milliard de dollars, selon Dow Jones. Plus de la moitié ont rejoint le club sur les 12 derniers mois.
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