A l’évidence, le projet Uber à terme est de proposer son service de transport de personnes en exploitant des voitures autonomes. Cette ambition se confirme avec un test mené dans les rues de Pittsburgh (Pennsylvanie).
La société Internet californienne de Travis Kalanick a confirmé qu’elle utilisait un modèle de voiture autonome de marque Ford Fusion bourrée de radars, de scanners laser et de caméras.
Cette expérimentation en zone urbaine apparaît dans le cadre du partenariat engagé avec l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh.
Un test terrain primordial, avoue Uber, s’il compte vraiment s’imposer sur les technologies de conduite autonome.
En revanche, c’est une moins bonne nouvelle pour l’armada de chauffeurs qui utilise l’app Uber dans le monde. Mais nous n’en sommes pas au stade la substitution conducteur humain contre voiture 100% automatique, reconnaît la société dans une contribution blog.
Un cabinet conseil comme A.T. Kearney considère alors que les premiers véhicules commerciaux autonomes arriveront sur le marché dans la tranche 2025 – 2030. Mais on comprend la prise de position d’Uber qui regarde le long terme : le marché global de la conduite autonome est évalué à 500 milliards d’euros à l’horizon 2035.
La vedette des apps VTC n’est pas la seule à regarder cette transformation du marché automobile. Son principal concurrent Lyft, associé à GM, scrute également l’horizon. D’autres firmes californiennes comme Google et Apple balisent aussi le terrain.
Tout en se montrant capable de s’unir lorsqu’il s’agit de défendre des intérêts commun pour faire avancer la législation sur la conduite autonome plus rapidement par exemple.
Les débats se poursuivent en permanence pour aboutir à un socle pérenne : ainsi, l’influent groupe de lobby Securing America’s Future Energy (SAFE), dirigé par Frederick Smith (CEO de FedEx) et James Conway (un ancien commandant de la Marine), a publié un rapport sur l’horizon de la commercialisation des voitures autonomes dans le cadre d’une consultation organisée par le Sénat américain.
Il souligne la nécessaire sécurité absolue de ces véhicules de nouvelle génération pour les passagers embarqués mais aussi la prise en compte de l’environnement de proximité lors des trajets effectués.
A mi-chemin entre la société technologique et le constructeur automobiles, on trouve Tesla qui avance sur le segment des véhicules électroniques.
Mais quel que soit le continent, les principaux constructeurs (GM, Ford, Fiat, Renault-Nissan…) ne veulent pas rater le coche de la prochaine révolution automobile sans chauffeur, qui touchera à la fois les véhicules des particuliers et les flottes de poids lourds.
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