Uber : Travis Kalanick ne reprendra pas le volant

Un retour de Travis Kalanick à la tête d’Uber est exclu.

Recode dit avoir eu accès à l’e-mail dans lequel Garrett Camp fait cette déclaration.

Le cofondateur de la société a envoyé ce message lundi à ses collègues, en réponse à « plusieurs questions sur le processus de recherche d’un nouveau CEO ».

« En dépit des rumeurs que vous aurez sans doute vues circuler, Travis ne redeviendra pas CEO », explique-t-il.

Ces propos font suite à la publication, par le média spécialisé The Information, d’un article affirmant que Kalanick aurait pris contact avec d’anciens collaborateurs d’Uber pour leur demander s’ils seraient prêts à l’accompagner dans une potentielle bataille d’actionnaires.

En la matière, certains membres du conseil d’administration craignent que l’intéressé profite du méga-investissement qui serait en discussion avec SoftBank pour diluer des participations tout en renforçant sa position au capital en rachetant des actions à des employés.

Travis Kalanick – auquel on prête des ambitions de « come-back à la Steve Jobs » – a lui-même un siège au board d’Uber… où il aurait ses alliés qui auraient notamment compromis la nomination de Meg Whitman.

Les investisseurs Matt Cohler et David Trujillo, qui représentent respectivement Benchmark Capital et TPG Capital, étaient favorables à une attribution du poste de CEO à l’actuelle patronne de HP Enterprise. Mais cette dernière avait fini par couper publiquement le cordon, sur son Twitter.

Quatre candidats, exclusivement des hommes, resteraient en lice. Parmi eux, Jeffrey Immelt, CEO – sur le départ – de General Electric. Une représentation féminine serait assurée au conseil d’administration et à des postes à responsabilité.