Uber veut inviter les taxis à utiliser sa plate-forme

Malgré les démêlés d’UberPop, notamment en France et en Belgique, Uber veut garder la tête hors de l’eau. La dernière nouveauté en date qui fait déjà parler d’elle : ouvrir « le plus vite possible » sa plate-forme  de réservation aux chauffeurs de taxis, toujours en bisbille avec le service de VTC.

Une annonce faite par Thibaud Simphal, un des dirigeants d’Uber France, qui comparaîtra, avec Pierre-Dimitri Gore-Coty, devant le Tribunal correctionnel de Paris, les 11 et 12 février prochains,
pour pratique commerciale trompeuse, complicité d’exercice illégal de la profession de taxi et traitement de données informatiques illégal.

« On va regarder comment on va le faire, mais on veut permettre aux taxis d’utiliser la plateforme Uber, on encourage toutes les plateformes qui existent, pas seulement Uber mais nos concurrents, Chauffeur-Privé, SnapCar, etc., à faire la même chose », a ajouté Thibaud Simphal.

Quelques points techniques devront toutefois être éclaircis, concernant notamment pour les chauffeurs de taxis d’utiliser leur véhicule professionnel pour des prestations de VTC à la sauce Uber, mais aussi la rémunération, récemment revue à la baisse pour les chauffeurs affiliés à Uber.

Cette proposition sonne pourtant comme « une provocation » pour l’entreprise de taxis G7, rapporte Le Nouvel Obs, à l’heure où les chauffeurs de taxis préparent une nouvelle manifestation pour le 26 janvier.

Les taxis devront-ils de toute façon faire évoluer leur modèle économique. C’est en tout cas ce qu’a l’air de penser Emmanuel Macron, le Ministre de l’Economie, qui, sur les ondes de RMC et BFM.TV a expliqué, ce 20 janvier, que « les licences de taxis ne valent pas plus rien » en les incitant à « continuez à innover, voyez si vous pouvez développer des partenariats avec des hôtels, des aéroports, des centrales de réservations ».

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