« Nous aurions pu et dû gérer différemment l’acquisition d’Otto. »
Cette déclaration, on la doit à Dara Khosrowshahi.
Le principal dirigeant d’Uber a présenté des excuses, tout particulièrement à ses employés, après l’officialisation d’un accord à l’amiable avec Waymo.
Les deux sociétés livraient publiquement bataille depuis près de deux ans.
Waymo (filiale d’Alphabet, maison mère de Google) accusait Uber de lui avoir volé des secrets industriels dans le domaine de la conduite autonome ; plus particulièrement sur des technologies de télédétection par laser (lidar).
La pierre angulaire du dossier se nommait Anthony Levandowski. Début 2016, à l’heure de quitter Google pour fonder la société Otto qu’Uber allait acquérir quelques mois plus tard, l’ingénieur aurait récupéré quelque 14 000 fichiers contenant les secrets industriels en question.
Ce vendredi, au cinquième jour de leur procès en Californie, les deux parties ont annoncé avoir trouvé un terrain d’entente.
Uber verse à Waymo une compensation intégralement en actions, lui cédant en l’occurrence 0,34 % de son capital.
La presse sur place évoque un ticket à 245 millions de dollars, ce qui valorise Uber à 72 milliards… alors que son dernier tour de table, souscrit notamment par le conglomérat japonais SoftBank, s’est effectué sur une base à 48 milliards (Google avait d’ailleurs empoché 350 millions de dollars en revendant une partie de ses parts à cette occasion).
Waymo, qui réclamait initialement 1 milliard de dollars et des excuses publiques, serait revenu à la charge la semaine dernière en proposant un accord à 500 millions refusé par Uber en raison des conditions associées.
Waymo lui-même avait décliné, quelques jours auparavant, une offre d’Uber pour le même montant, mais qui ne posait aucune limite en matière d’exploitation de technologies.
La teneur de l’accord annoncé vendredi est différente : Uber s’engage à n’utiliser, dans ses projets de conduite autonome, aucun élément de propriété intellectuelle de Waymo, qu’il s’agisse de matériel ou de logiciel (alors même que le procès ne portait que sur le matériel).
Dara Khosrowshahi joue l’apaisement, rappelant qu’Alphabet est un « partenaire » autant qu’un investisseur. Il reste néanmoins persuadé que les technologies incriminées n’ont jamais été utilisées par ses équipes.
Cette issue est un bol d’air pour le dirigeant, qui compte guider l’entreprise vers la Bourse à l’horizon 2019.
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