Dans la mouvance du « click & eat »*, l’exploitation d’UberEATS prend une nouvelle dimension à Paris.
Depuis ce mercredi, le service de livraison de repas n’est plus seulement accessible via l’application mobile Uber : il l’est aussi via une app dédiée pour iOS et Android.
Cette dernière est pour l’heure, à l’échelle de l’Europe, exclusive à la Ville Lumière, dont Uber avait déjà fait, en décembre 2011, son premier terrain d’implantation hors des États-Unis – la France est d’ailleurs aujourd’hui l’un de ses principaux marchés, avec 1,5 million d’utilisateurs réguliers revendiqués, pour 12 000 chauffeurs et « plus de 300 communes » couvertes autour de 10 grandes métropoles.
Plus que de « chauffeurs », on parle de « livreurs » dans le cas d’UberEATS. Uber fait d’ailleurs clairement, dans ses CGU, la différence avec ses offres de transport de particuliers, en évoquant une « marque de demande de service logistique » (UberRUSH et UberFRESH, non exploités dans l’Hexagone, entrent dans la même catégorie).
Côté utilisateur, le principe reste le même que depuis le lancement d’UberEATS à Paris en octobre dernier. À ceci près qu’au fil des mois, le cercle des restaurants partenaires s’est élargi (on en compte désormais plus d’une centaine), tout comme les horaires.
D’une disponibilité du lundi au vendredi entre 11 h 30 et 14 h 30, on est passé à du 7 jours sur 7, de 11 h à 23 h… sauf pour l’option « Instantanée », assortie d’une garantie de livraison « en moins de 10 minutes » (l’ancien régime horaire reste de mise dans ce cas).
Le périmètre d’exploitation s’est lui aussi élargi. Le jour du lancement, il était limité au 8e et au 9e arrondissement, ainsi qu’à une petite partie du 10e (ce qui nous avait permis de tester le service). En l’état actuel, une bonne moitié ouest de la capitale est desservie.
Hors option « Instantanée », la communication d’Uber est prudente : jusqu’à 30 minutes de délai annoncées pour la livraison.
Pour les restaurants, c’est la promesse d’une visibilité accrue et d’une clientèle plus lointaine qui n’aurait pas nécessairement fait le déplacement ; pour les coursiers, qui circulent en vélo ou en scooter, des revenus complémentaires… en sachant qu’ils exercent sous le statut d’indépendants.
* Pour un panorama du « click & eat » en France, c’est par ici, avec un tableau récapitulatif des forces en présence.
Crédit photo : ivosar – Shutterstock.com
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