Se positionner comme un intermédiaire entre les restaurateurs et leurs clients en assurant la commercialisation des plats, la prise de commandes et la livraison : c’est sur ce modèle qu’Allo Resto a développé son activité sur le marché français.
La concurrence s’intensifie sur ce segment, tout particulièrement à Paris, sous l’impulsion de start-up comme Deliveroo, Foodora et Resto In. C’est sans compter l’arrivée annoncée d’un poids lourd : Uber.
L’entreprise américaine a fixé au mercredi 14 octobre le lancement d’une expérimentation dans les 8e, 9e et 10e arrondissements de la capitale. Elle proposera, via son application mobile déjà exploitée pour le transport de particuliers, un accès au service UberEATS.
Ce dernier est déjà opérationnel à Barcelone, à Toronto, ainsi que dans 7 villes des États-Unis (Austin, Chicago, Los Angeles, New York, Seattle, San Francisco, Washington). Son principal argument : une livraison « en moins de 10 minutes » grâce à une technologie qui permet d’anticiper la demande.
À Paris, Uber se concentrera d’abord sur la pause-déjeuner. Le service fonctionnera du lundi au vendredi de 11 h 30 à 14 h 30, avec chaque jour une sélection de restaurants proposant chacun un plat.
Les prix varieront en fonction des partenaires, mais la fourchette devrait se situer entre 8 et 12 euros par plat, selon Les Échos. D’après Maddyness, Frenchie To Go, La Guinguette d’Adèle et Jules et Shim feront partie des enseignes mises en avant pour la première semaine de test.
Les livraisons seront assurées avec une flotte des voitures et de scooters « 100 % électriques », par des chauffeurs indépendants rémunérés à la course. Le vivier est important : Uber revendique déjà 10 000 conducteurs en France – pour 1 million d’utilisateurs actifs.
Sur un marché mondial de la livraison de repas estimé à 90 milliards de dollars en 2019 (étude Rocket Internet – document PDF, 28 pages), UberEATS affiche un grand potentiel.
D’autant plus que les frais de livraison seront proches de ceux proposés par la concurrence : 3 euros TTC, contre 2,50 euros chez Deliveroo (pour une moyenne annoncée de 32 minutes) ou 2,49 euros chez Foodora (livraison « en 30 minutes), jeune pousse en cours d’immatriculation dans le 9e arrondissement de Paris et auteure d’une campagne marketing agressive ces dernières semaines.
Crédit photo : ivosar – Shutterstock.com
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