Lancée à Manhattan, leur activité de vente de fleurs par Internet aux États-Unis s’est progressivement étendue sur la Côte est. Les Français Louis Brunet et Olivier Plusquellec, cofondateurs d’Ode à la Rose, font partie de ces commerçants qui ont expérimenté, depuis le mois d’avril à New York, le service UberRUSH.
On l’aura deviné : la société qui se cache derrière cette offre n’est autre qu’Uber. On reste dans la thématique du transport urbain, mais appliqué… aux marchandises. Il s’agit en l’occurrence d’une solution de livraison express via des coursiers en vélo ou en voiture.
Ces coursiers sont indépendants, tout comme les chauffeurs Uber. Ils ne bénéficient donc pas des protections associées au statut de salarié, mais sont libres du nombre d’heures travaillées. Il leur est demandé de posséder au moins un an d’expérience en conduite et de pouvoir soulever jusqu’à 25 kg (15 kg pour ceux qui souhaitent utiliser leur vélo ; et bien évidemment, pas de permis requis).
S’appuyant sur cette statistique de l’agence fédérale américaine de la sécurité routière selon laquelle 20 % des trajets en automobile aux États-Unis « n’ont d’autre but que de déplacer des objets », Uber fait valoir les « économies d’échelle » que sous-tendrait l’offre UberRUSH.
Après New York, l’offre s’ouvre à San Francisco et à Chicago. Pour l’occasion, Uber a élargi son cercle de partenaires afin de faciliter l’intégration d’UberRUSH dans l’activité des commerçants. Des accords ont ainsi été signés avec plusieurs éditeurs de plates-formes e-commerce comme Shopify et Clover (Square, qui exploite son propre service de livraison de denrées alimentaires, n’est pas sur la liste).
Une fois mis en place chez le vendeur, UberRUSH pourra être sélectionné par les clients comme mode de livraison. Le vendeur sera alors averti par e-mail pour préparer la commande et spécifier éventuellement si la marchandise est fragile. La jonction sera ensuite faite, toujours via l’app mobile, avec un coursier – qui ne transportera pas de passagers en parallèle.
Dès lors, client et commerçant peuvent suivre en temps réel l’acheminement de la commande. Le destinataire est averti environ une minute avant l’arrivée du coursier.
Quels avantages ? En examinant les cas clients présentés par Uber (Blockheads Burritos à San Francisco, Tailor à New York…), on s’aperçoit qu’UberRUSH permet surtout d’élargir la zone de couverture plutôt que d’avoir à ouvrir de nouveaux points de vente.
Le client devra néanmoins débourser, selon le lieu, entre 5 et 6 dollars pour une livraison dans un rayon d’un mile (1,6 km), avec un supplément de 2,50 à 3 dollars par mile supplémentaire. Des tarifs proches de ceux pratiqués par le principal concurrent sur le marché américain : Postmates.
Crédit photo : I. Grasbergs – Shutterstock.com
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