En décembre dernier, Canonical présentait Ubuntu Core.
Spécifiquement adapté au monde du cloud et capable de gérer au mieux les problématiques de virtualisation, cet OS utilise un mode de mise à jour particulier baptisé snappy : chaque partie du système est séparée en paquets isolés et non modifiables, utilisés à la volée. Il est ainsi possible de livrer une application et l’ensemble de ses dépendances sous la forme d’un paquet unique, à l’instar de ce que réalisent des outils de gestion des conteneurs comme Docker.
Il en va de même pour le système d’exploitation, où chaque mise à jour est une image disque indépendante. Cette souplesse, Canonical compte l’exploiter pour imposer son offre dans l’Internet des objets, aussi bien au niveau de l’infrastructure que des terminaux, avec deux secteurs en ligne de mire : l’industrie et les télécoms.
L’éditeur sud-africain annonce plusieurs partenariats stratégiques dans ce sens visant à automatiser la gestion et la maintenance d’équipements comme les routeurs, les points d’accès et les contrôleurs industriels.
Canonical part du principe qu’il est crucial d’assurer le support de toutes ces machines devenues des vecteurs d’attaques informatiques et d’espionnage électronique… Mais qu’à l’heure actuelle, le processus est complexe et coûteux, faute d’une plate-forme standardisée avec des interfaces et outils d’administration communs.
C’est précisément l’objectif d’Ubuntu Core, ses mises à niveau automatiques et son système de conteneurs « à la Docker » isolant les applications pour minimiser l’impact des éventuelles failles de sécurité.
Sur la partie télécommunications, Canonical s’allie avec Deutsche Telekom pour développer, à destination des utilisateurs finaux, des produits et services sur base microprocesseur ARM ou x86.
Un programme de certification à destination des fabricants de semi-conducteurs voit le jour en parallèle. Tous les produits qui passeront les tests bénéficieront gratuitement de mises à jour de sécurité associées à des outils qui permettront de valider l’authenticité et l’intégrité des logiciels installés sur Ubuntu Core (pour éviter leur détournement, par exemple par des agences de renseignement).
Sur la liste des plates-formes certifiées devraient figurer les processeurs ARM multicœurs pour serveurs Cavium Thunder, les SoC ARM Sitara de Texas Instruments et les plates-formes x86 64 bits d’Intel pour les serveurs.
Canonical s’associe également à Real-Time Innovations et à l’Industrial Internet Consortium pour le contrôle et la gestion des passerelles réseau. Amazon et Microsoft vont par ailleurs publier une version de leurs interfaces de programmation logicielles (API) dédiées à l’Internet des objets pour Ubuntu Core.
Crédit photo : asharkyu – Shutterstock.com
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