Ubuntu Phone OS fera ses débuts ce 21 février sur les smartphones Google Nexus et LG Nexus 4, dans une préversion dédiée aux développeurs.
Ces derniers vont pouvoir amorcer leurs travaux à l’appui d’un SDK et d’un guide de bonnes pratiques pour créer leurs applications natives autour du framework Qt/QML.
Le code source leur sera livré, au même titre que les outils nécessaires pour flasher au préalable leurs appareils.
La configuration minimale requise est gravée dans le marbre : un processeur monocoeur à 1 GHz, 512 Mo de mémoire vive et de préférence un écran tactile.
La fondation Canonical, qui sponsorise et certifie cet OS open source, tiendra un stand au Mobile World Congress (du 25 au 28 février) pour le présenter plus en détail.
Elle devrait également faire le point sur sa feuille de route, avec en ligne de mire le lancement commercial des premiers terminaux dédiés au mois d’octobre, à l’heure où poindra Ubuntu 13.10.
En toile de fond, la mise en place de synergies avec le monde du PC, dans une optique de convergence entre deux sphères jugées complémentaires.
Instaurer un continuum dans l’expérience utilisateur implique notamment d’harmoniser le code (outils de développement, librairies…) pour aboutir à une plate-forme universelle qui puisse s’exécuter, à la demande, sur un smartphone, une tablette, un PC ou encore une TV connectée.
Il est question, pour cet automne, d’un premier jet concentré essentiellement sur les téléphones mobiles, voués à reproduire, sur un format d’écran réduit, l’agrément et les fonctionnalités d’un PC.
Une fois sur le poste de travail, une station d’accueil ou une liaison sans fil permet de passer en plein écran, avec une interface adaptée (support OpenGL et GLES), pour retrouver les mêmes applications, sans fragmentation.
Autre pilier, le cloud, qui permettra aux particuliers de stocker leurs fichiers et à terme aux entreprises de déployer tout ou partie de leur infrastructure comme de leurs ressources.
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