Ultrabook : Intel a réponse à tout
Le concept de l’ultrabook se matérialise progressivement, sous la bienveillance d’Intel, qui détaille ses objectifs pour 2012, tordant tant bien que mal le cou aux rumeurs fatalistes.
Les concessions passent, les nouveautés perdurent
Parmi les points communs mais non indispensables à l’ensemble des machines présentées, ce clavier rétroéclairé auquel certains constructeurs préfèrent une lampe intégrée non loin de la webcam.
Démonstration à l’appui, l’apposition d’un film plastique hydrophobe laisse l’air effectuer son travail de refroidissement tout en minimisant les effets des inondations à coup de tasses de café renversées.
Pour la finesse et les économies d’énergie, les modules SSD s’imposent d’eux-mêmes.
En ces temps de disette pour les disques durs traditionnels, c’est un coup de grâce opportun qui tombe comme un cheveu sur la soupe, non sans prêter à l’exemplaire d’Asus des airs de MacBook Air, l’autonomie en plus : 12 à 13 jours selon les outils intégrés pour l’occasion à Windows.
Une telle longévité tient essentiellement à ce substrat de mode veille métamorphosé en hibernation éco-efficiente. A savoir que le système sauvegarde les données sur les SSD et entre dans un état avancé de léthargie électronique dont il ressort, frais et dispos, en moins de 7 secondes.
A l’appui, une technologie dénommée Rapid Start, deuxième signe particulier sur la carte d’identité des ultrabooks.
En revanche, ombre au tableau, l’usage traditionnel accouche tout au plus, sur les modèles présentés, de 10 heures d’usage loin des prises secteur. De vrais coureurs longue distance qui pêchent en demi-fond.
La donne changera peut-être avec la 3è génération de la plate-forme Ivy Bridge, particulièrement adaptée à la restitution en parallèle de flux audiovisuels en haute définition.
Entérinée pour mars 2012, son arrivée pourrait marquer le déclin des netbooks, lesquels poursuivront néanmoins leur existence sous Atom jusqu’à ce que trépas naturel s’ensuive.
Quant à l’horizon ARM, toujours au point mort, il ne relèvera pas de cet investissement de 300 millions de dollars consenti en faveur du développement et de la promotion consécutive de l’ultrabook, a confirmé Vijay Keshav.
Au total, ce sont 6 milliards de dollars qu’Intel compte injecter dans la micro-informatique, sur les douze prochains mois.
Il en résultera notamment ces ultrabooks de deuxième génération, dotés d’écrans tactiles amovibles à 360 degrés, d’un Windows 8 hybride et d’un Thunderbolt encore loin d’acquérir des capacités optiques.