Ultrabook : Intel fait des concessions matérielles pour réduire les tarifs
DigiTimes rapporte qu’Intel aurait pris contact avec ses fournisseurs de composants pour tenter de minimiser les coûts de fabrication d’ultrabooks dont le succès tiendrait principalement à une échelle tarifaire en-deçà des 1000 dollars.
Poursuivant son objectif de commercialisation d’ultrabooks à moins de 1000 dollars, Intel s’immisce jusqu’aux racines de la chaîne de production.
La firme de Paul Otellini s’attaque aux châssis en aluminium, prétendument responsables d’une augmentation des coûts de production.
DigiTimes évoque d’âpres négociations qui ont débouché à une entente salutaire dans l’optique de proposer des ordinateurs compétitifs sur le plan tarifaire.
Cette première concession en appellera vraisemblablement à d’autres. Elle préconise de bannir les coques à base d’aluminium renforcé au magnésium, en faveur d’un alliage de plastique et de fibre de verre.
Selon des sources restées anonymes, mais directement impliquées dans la production, Intel aurait tenu une réunion à l’attention de ses principaux partenaires, dont le spécialiste des châssis en fibre de verre, Mitac Technology.
Ce dernier aurait évoqué, à titre d’exemple, « des coûts de production 50% supérieurs dans le cas de l’alu« , dont le processus d’habillage par application de peinture serait plus complexe.
Depuis le cuisant échec des terminaux WebOS, dont les quelques dizaines de milliers de représentants ne se sont guère écoulés qu’à des tarifs cinq fois moindres qu’à l’origine, le credo des économies est sur toutes les langues.
Acer, Asustek et Lenovo n’y seraient d’ailleurs pas restés insensibles.
Les trois constructeurs auraient devancé Toshiba en adressant tour à tour leurs commandes à Mitac, qui les servira « à compter du prochain trimestre« , toujours selon DigiTimes.