Ultrabook : Intel recycle ses batteries

A la lumière du démarrage en demi-teinte des ses ultrabooks, Intel s’est fait fort de rectifier le tir à l’appui de multiples concessions matérielles. Nouvel élément sujet à compromis, les batteries.

En toile de fond, un paramètre obnubile le fondeur de Santa Clara. En l’occurrence, une échelle tarifaire jugée dissuasive pour bon nombre de consommateurs finaux. Tous les moyens sont bons pour panser la plaie.

Aussi, l’aluminium brossé qui entrait dans la composition de l’ultrabook originel a déjà fait les frais de cette stratégie agressive de réduction des coûts de production. S’y est notamment substituée la fibre de verre, dont l’assemblage s’avère sensiblement moins onéreuse.

En outre, sur le front du stockage de masse, Intel affiche depuis peu une préférence non dissimulée pour les disques durs magnétiques, aux dépens de la mémoire flash, pour l’heure trop coûteuse à implémenter.

Jusqu’alors épargnés, les accumulateurs au lithium passent à leur tour sur le gril. Deux concepts se bousculent au portillon pour leur succéder.

D’une part, des batteries cylindriques « à l’ancienne » : les dénommées 16 650, d’un diamètre de 16 mm pour 8 cm de longueur et une capacité de 2100 mAh. En l’état, seuls le japonais Sanyo et le Chinois BAK en produisent et ce dernier n’a pas obtenu de certification.

Plus répandues, mais aussi plus fines (de 5 à 6 mm), les prismatic Li-ion sont pressenties pour obtenir les faveurs d’Intel. Leur production de masse ne devrait toutefois débuter qu’à l’horizon 2013.

A cet égard, l’échéance ne concernera vraisemblablement pas les 120 modèles qui enrichiront la famille ultrabook d’ici la fin 2012.

Pour autant, Acer aurait d’ores et déjà mis à l’épreuve les accumulateurs cylindriques alors que le genre prismatic serait à l’étude chez Lenovo, assure DigiTimes, à l’appui des témoignages concordants de sources impliquées au plus près des chaînes de production.