L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient de révéler les principaux enseignements d’une consultation publique à ce sujet initié au début de l’été et qui s’est achevée le 17 novembre. « Plusieurs acteurs ont clairement exprimé leur intérêt pour l’attribution courant 2007 de la quatrième licence 3G », indique-t-elle.
La possibilité de réutiliser rapidement des bandes de fréquences actuellement exploitées pour la 2G en vue d’une exploitation 3G a attiré l’attention des opérateurs télécoms. L’accès aux fréquences 900 MHz est jugé « particulièrement important » en vue d’une extension de la couverture du territoire par la 3G.
Ainsi, la quatrième licence UMTS pourrait trouver un acquéreur. « Cela représente la dernière occasion pour un acteur intéressé de se porter candidat à l’obtention de la quatrième licence 3G avec le même lot de fréquences que celui dont disposent les trois opérateurs [SFR, Orange et Bouygues Telecom, ndlr] déjà autorisés pour le déploiement d’un réseau 3G », précisait l’Arcep dans son appel à candidatures en date du 5 octobre.
Depuis, des opérateurs comme Iliad/Free ou Noos-Numéricâble qui pencherait plutôt pour une prise en main sous forme de consortium ont effectivement manifesté leur intérêt mais le stade de la candidature officielle n’est pas encore arrivé.
En fonction de la date de publication de l’appel à candidatures qui paraîtra dans le Journal Officiel, le dépôt des dossiers pourrait intervenir au printemps prochain en vue d’une attribution de l’autorisation « courant 2007 ».
Le prix de la licence ne changera pas, assure le gouvernement
Inévitablement, la question du prix de la licence UMTS va revenir sous les feux de l’actualité car un opérateur comme Free demande déjà « des aménagements » .
François Loos, ministre délégué à l’Industrie, vient de calmer ses ardeurs en rappelant deux conditions sine qua non : le prix de la quatrième licence de téléphonie mobile UMTS sera identique à celui des trois autres (soit 619 millions d’euros) et les candidats devront s’engager sur une couverture minimale du territoire français.
Rappelons qu’Orange France et SFR avaient acquis une licence UMTS en 2001, puis Bouygues Telecom l’année suivante.
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