Un accès Internet suffit pour profiter de toutes les fonctions d’une application de gestion de son emploi du temps. C’est en tout cas le credo de Contact Office. Parmi l’éventail des outils déployés, on note l’organizer, un outil de gestion individuelle et collective du travail. Dans sa version gratuite, il inclut des fonctions de création de groupes jusqu’à 10 personnes, d’accès illimité aux groupes existants, de calendrier personnel et de partage d’emploi du temps. On pourra donc organiser des réunions et même recevoir son emploi du temps sur son téléphone portable par SMS (Short Message Service).
La version gratuite comprend un carnet d’adresses personnel et de groupes de 150 entrées, le stockage et le partage de 150 documents (2 Mo pour le stockage et 4 Mo pour le transfert), et 20 entrées pour toutes les fonctions suivantes : les tâches, les forums, les appels téléphoniques, les notes, le stockage et le partage de signets, les rappels SMS ou via courrier électronique. Par ailleurs, le service d’envoi SMS depuis son carnet d’adresses se limite à 5 entrées.
Au delà de tous ces niveaux de services, ContactOffice passe en version payante sous le modèle ASP (Application Service Provider) qui consiste à louer l’utilisation de l’application en ligne plutôt que de vendre ses licences. L’abonnement démarre à 1,6 euros (soit 10,50 francs hors taxes) par utilisateur et par mois et monte jusqu’à 6 euros par utilisateur et par mois (soit 39,36 F HT). Patrick de Schutter, vice-Président de ContactOffice précise « Un utilisateur professionnel actif ? PME ou profession libérale ? arrive facilement à travailler 3 ou 4 mois avec cette version gratuite. Il lui suffit par exemple d’effacer les entrées « évènements » du calendrier… ». Aussi, pour atteindre la rentabilité, ContactOffice décline son modèle économique sur quatre sources de revenus : la publicité, la location de l’application ContactOffice en ligne, la commercialisation de l’application à intégrer dans un site et le commissionnement sur des services additionnels de partenaires proposés en ASP ou non. Patrick de Schutter prévoit : « Nous serons rentable d’ici deux ans. Notre chiffre d’affaires devrait atteindre entre 4 et 5 millions de francs à la mi-2001 avec environ 40 000 clients ».
Avantageux pour les utilisateurs finals, le pari sur le seul succès de la diffusion d’applications de type « Office » en ASP paraît risqué pour le fournisseur, si on en croit les lancements laborieux de start-up comme Virtual Computer, annoncé pour la fin du mois de mai (ce futur ASP n’habite toujours pas sur le Web aujourd’hui…) et le portail Soft2you qui promet la distribution dématérialisée de logiciels et via un modèle ASP pour « dans quelques semaines » et qui fut annoncé pour la fin du mois de juin. A cela, Patrick de Schutter répond : « Nous avons déjà 8 000 utilisateurs belges avec un taux de conversion de clients en ASP de 10 %. Et puis, on ne se définit pas comme un Outlook en ligne mais comme un intégrateur d’outils professionnels. Plus tard, nous proposerons aussi des services de messagerie unifiée, des outils de gestion de projets plus sophistiqués, des applications ERP, de facturation, etc. Et nous fournirons l’accès à des services mobiles en supportant le WAP ».
Pour en savoir plus :
* Soft2You
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