L’United States Department of Homeland Security (DHS, équivalent d’un ministère en charge de la sécurité intérieure des Etats-Unis) utiliserait les réseaux sociaux à des fins d’espionnage.
Selon des documents exigés par l’Electronic Frontier Foundation (EFF, une association qui a vocation à défendre les libertés civiles sur le Net) au nom de la Freedom of Information Act, la ligne jaune a bel et bien été franchie.
Le DHS disposerait d’une unité baptisée Social Networking Monitoring Cente » (« centre de surveillance des réseaux sociaux ») pour dénicher des informations sur les réseaux sociaux relatifs aux personnes demandant la nationalité américaine.
Des outils comme Facebook peuvent se révéler précieux pour vérifier si les candidats remplissent bien les critères d’éligibilité en vue de l’obtention du précieux sésame.
« La tendance narcissique chez de nombreuses personnes génère le besoin d’avoir un grand groupe d’amis en lien avec leurs pages. Et bon nombre de ces personnes acceptent des amis virtuels qu’elles ne connaissent même pas » , peut-on lire dans une note gouvernementale dévoilée par l’EFF.
Les réseaux fourniraient « un excellent point d’observation pour le bureau de détection des fraudes et de la sécurité nationale qui peuvent ainsi observer la vie quotidienne des bénéficiaires/titulaires et des plaignants qui sont soupçonnés d’activités frauduleuses. »
Les services gouvernementaux seraient également encouragés à étendre leurs réseaux pour détecter les individus qui essaient de contourner la législation sur le droit à la citoyenneté.
Si les recommandations de la note sont qualifiées de « psychologie de fauteuil » par l’EFF, elles n’en demeurent pas moins inquiétantes.
« Ce mémo fournit des affirmations sur les pratiques des réseaux sociaux qui ne sont pas forcément fondées », peut-on lire dans une contribution blog de l’EFF. « Et cela révèle un manque de compréhension de l’auteur sur la manière dont ils sont exploités. »
Notamment en arguant que les profils utilisateurs des réseaux sociaux reflètent parfaitement leur vie hors-ligne… Mais il existe souvent un décalage.
En France, le Fisc utilise Google Maps et Bing Maps |
Lorsque l’administration fiscale française veulent en savoir plus sur le véritable train de vie d’un contribuable, elle peut utiliser les services de cartographie interactive pour affiner sa perception. Face aux risques de fausses déclarations, le Fisc a parfois recours à Google Maps ou Microsoft Bing Maps pour vérifier des détails à travers « des vues d’oiseaux » (Bird View, permet de relever facilement quelques détails sur une propriété). Un reportage dans l’émission Capital sur M6 (spécial impôts et fraude), diffusé il y a trois semaines sur M6, signalait cette pratique dont on ignore la légalité… |
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…
Comment réduire la taille des mises à jour de Windows 11 ? Microsoft annonce la…
Déjà doté de la sauvegarde automatique, d'un compteur de caractères et de Copilot, Bloc-notes embarque…