L’UMTS est à peine lancé en France que les acteurs télécoms réfléchissent déjà à l’après 3G. Selon le quotidien japonais Nihon Keizai Shimbun du 31 décembre 2004, 26 entreprises, opérateurs et équipementiers, entraînées par NTT DoCoMo se sont engagées à développer un nouveau standard de communication pour les réseaux téléphoniques sans fil. Parmi les partenaires, on compte le français Alcatel, le japonais NEC, l’allemand Siemens, le britannique Vodafone ou encore l’américain Cingular Wireless.
La Super 3G, nom de ce futur standard, vise à offrir des débits 10 fois supérieurs à ceux de l’UMTS. Si les débits de la 3G peuvent actuellement atteindre les 2 Mbits/s (à partir d’un lieu fixe), ils plafonnent pour l’heure à 384 Kbits/s en Europe (pour une communication en mouvement). La Super 3G visera donc à offrir des débits compris entre 3 et 20 Mbits/s, voire 30 Mbits/s. L’objectif principal étant de fluidifier les communications vidéo et permettre l’échange de fichiers lourds. Autrement dit, offrir ce que l’UMTS/3G devait fournir lors de sa mise en oeuvre.
250 millions d’utilisateurs
Selon le quotidien japonais, les spécifications de la Super 3G devraient être finalisées en 2007 pour un lancement attendu au mieux en 2009. Le coût de la mise à jour du réseau pour NTT DoCoMo s’élèverait à 975 millions de dollars. Un investissement loin d’être insensé quand on sait que, selon le cabinet d’étude ARC Group, le marché de la vidéo mobile est estimé à 5,4 milliards de dollars avec 250 millions d’utilisateurs en 2008.
NTT DoCoMo expérimente la 4G |
En attendant la Super 3G, NTT DoCoMo n’en poursuit pas moins ses recherches, commencée en 1998, sur la 4G ou 4e génération de réseau de téléphonie mobile. Le 17 décembre dernier, l’opérateur japonais a annoncé avoir atteint, en août 2004, la vitesse de transmission record de 1 Gbits/s (1 milliards de bits par seconde) en laboratoire. Pour cela, DoCoMo a combiné deux technologies : la variable-spreading-factor spread orthogonal frequency division multiplexing (VSF-Spread OFDM), qui autorise des connexions rapides en flux descendants, et multiple-input-multiple-output (MIMO), qui s’appuie sur le multiplexing (traitement de plusieurs flux en simultané) pour augmenter la bande passante. Selon l’opérateur, la 4G ne verra pas le jour au Japon avant 2010. |
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