Un consortium industriel soutient l’architecture Itanium
Cette alliance, qui réunit une quinzaine de constructeurs informatiques et d’éditeurs, propose un programme de formation et d’assistance.
Un large panel de constructeurs du secteur de l’informatique et des infrastructures vient de créer Itanium Solutions Alliance. Ce consortium réunit des acteurs comme Bull, Fujitsu, Hitachi, Hewlett-Packard, Intel, Nec, SGI et Unisys afin de promouvoir les solutions basées sur ce type d’architecture et de renforcer leur disponibilité auprès des développeurs. Il a reçu le soutien d’éditeurs comme BEA, Microsoft, Novell, Oracle, Red Hat et SAP.
Cette nouvelle alliance propose une série de programmes afin d’accélérer l’élaboration de solutions sous architecture Itanium et leur mise sur le marché. Elle souhaite notamment mettre en avant le processeur à travers des ateliers (Developers Days) mais aussi par l’intermédiaire de réseaux internationaux de formation et d’assistance (Itanium Solutions Center Network) et un catalogue de produits et logiciels (Itanium Solutions Catalog) qui devrait paraître d’ici la fin de l’année.
Au cours des quatre dernières années, le consortium a recensé 70 000 systèmes d’information basés sur l’architecture Itanium dans les centres informatiques. Selon IDC, le parc de serveurs Itanium pèse trois milliards de dollars et 5 000 logiciels ont été portés sur cette plate-forme.
La vie mouvementée d’Itanium
A l’origine, l’Itanium est un processeur 64 bits présenté par Intel en juin 2001 (voir édition du 29 mai 2001). Ses performances étant très décevantes, il a été remplacé par l’Itanium 2. Mais la communauté des grands constructeurs high-tech reste partagée sur ses réels avantages. Récemment, Dell a décidé d’abandonner l’Itanium d’Intel (voir édition du 16 septembre 2005).