Un internaute américain sur deux utilise un moteur de recherche
De plus en plus d’internautes aux Etats-Unis passent par un moteur de recherche pour accéder au Web, selon une étude du Pew Internet and American Life Project.
Près d’un internaute sur deux va sur un moteur de recherche chaque jour, selon une enquête du Pew Internet and American Life Project, un centre d’étude américain a but non lucratif. Un taux en augmentation par rapport à 2002, où seulement un tiers des internautes américains avouaient s’être rendus sur un moteur de recherche le jour précédant leur sondage.
Selon le centre de recherche et d’étude américain, ce chiffre marque une évolution des comportements en ligne. Se servir d’un moteur de recherche est la deuxième activité des internautes, après celle de consultation de ses emails (60% des personnes interrogées). Viennent ensuite lire les informations, consulter la météo, surfer sur le Web pour le plaisir et aller sur les sites de réseaux sociaux.
Les hommes plus friands des moteurs que les femmes
L’auteur de l’étude Susannah Fox avance plusieurs hypothèses pour expliquer cette augmentation. Tout d’abord, les moteurs de recherche ont gagné en pertinence alors que le Web ne cesse de se densifier et de se complexifier. Par ailleurs, les moteurs de recherche ne se limitent pas aux quelques « grands »: Google, Yahoo, Ask, MSN Search… etc.
De plus en plus de sites proposent des moteurs de recherchent internes, ce qui accroit d’autant plus leur utilisation. Une autre raison avancée par l’étude concerne la progression des connections à haut débit aux Etats-Unis. Aujourd’hui, 55% des foyers aux Etats-Unis disposent d’un accès haut-débit, or, plus l’accès à Internet est rapide, plus les utilisateurs ont tendance à se servir d’un moteur de recherche.
L’étude a également d’autres paramètres déterminant l’utilisation de moteurs de recherche : plus un internaute est diplômé, riche et jeune, plus il va avoir tendance à consulter Google, Yahoo et consorts. Les hommes utilisent aussi plus fréquemment les moteurs de recherche que les femmes (53% contre 45%) selon l’étude.