La Charte pour le Conseil en Commerce Electronique du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie veut aider les chefs d’entreprises à sélectionner les prestataires de service qui interviendront dans leurs projet de sites Web. Pour le moment, seules 40 sociétés de conseil ont signé cette charte pour le conseil en commerce électronique. Toutefois, parmi les 330 sociétés fournissant des prestations de Conseil Web et des quelques 500 à 600 prestataires Web français, d’autres s’engageront sûrement à respecter ce code déontologique s’ils veulent conserver la relation de confiance qu’ils ont avec leurs clients.
Il est quasiment impossible de se repérer seul dans la jungle du commerce électronique. Pas moins de 75 prestations de conseil Internet auraient été recensées par les initiateurs de 3CE. Et toutes se ventilent sur une trentaine de métiers : spécialistes du commerce électronique, avocats, experts logistiques, fiscaux, conseils informatiques et réseaux, conseils en ressources humaines, en organisation, en média, etc. Et quand on sait que pour un cahier des charges, les recommandations chiffrées varieront de 1 à 10, on comprend pourquoi les entreprises, ainsi que le Ministère de l’industrie, ont besoin de plus de visibilité sur ce marché florissant. Aussi, la charte 3CE est gérée par un comité composé de représentants d’organismes promoteurs du commerce électronique, de représentants des consultants et des organismes consulaires (Edifrance, Acsel, CCI Versailles-Val d’Oise-Yvelines, CCI des Deux-Sèvres, Déclic.net , ACFCI, Secrétariat d’Etat à l’Industrie) qui en assurent la promotion au travers des CCI, DRIRE et les organismes professionnels. Cette charte permettra sans doute de trier le bon grain de l’ivraie. Et ainsi d’allouer plus facilement des aides pour l’e-commerce aux PME…
Marc Sahraoui, Pdg de Devise Conseil et Président de la commission Promotion pour EdiFrance, préconise : « Outre le fait qu’il faut clairement s’identifier comme un prestataire de conseil, la charte réclame de se reconnaître dans la liste des prestations ? qui constitue un référentiel ? et de s’engager à respecter le cahier des charges et le contrat type afin de définir les relations professionnelles entre l’entreprise et le prestataire. Par la suite, le consultant comme le client pourront s’y référer en cas de litige ». La 3CE permettra aux chefs d’entreprises de retirer un devis et un cahier des charges qui leur permettra de comparer les compétences des prestataires qui auront en charge la réalisation de son site Web. Marc Sahraoui précise : « Il nous a paru pertinent de détacher la rédaction du cahier des charges, de la partie de conseil, de la réalisation et du développement du site Web pour apporter de véritables garanties ».
Les adhérents au code de bonne conduite 3CE s’engagent à accomplir leurs missions dans un esprit d’indépendance à l’égard des tiers. Et reçoivent le Label 3CE. Trois conditions sont à remplir : l’évaluation des prestations au regard du référentiel 3CE, la participation à une session d’accréditation sur les modalités d’application de la charte 3CE et la signature de l’adhésion.
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