Une nouvelle entrée de gamme chez Sun
Moins de 1 000 dollars, c’est dorénavant le prix de base des serveurs Sun. Le constructeur cherche a rattraper rapidement le retard pris sur ce secteur en pleine expansion et pour l’instant « trusté » par les constructeurs de PC traditionnels. Avec une concession à la clé : certaines de ces server appliances abandonnent le système Solaris au profit de Linux.
Quelques mois après l’acquisition de Cobalt (voir édition du 20 septembre 2000), Sun réassortit son offre pour proposer de nouveaux serveurs d’entrée de gamme. Le constructeur a ainsi annoncé la disponibilité pour la première fois sous la marque Sun de serveurs à moins de 1 000 dollars (environ 7 000 francs). Comme son nom l’indique, la famille des serveurs Sun Cobalt s’appuie sur les technologies de Cobalt, qui s’était justement spécialisé sur ce segment des servers appliances. Avant de passer sous la marque Sun, Cobalt avait récemment présenté une version améliorée de son Qube bleu (voir édition du 12 octobre 2000).
Une attaque directe contre les serveurs PC
Ces mini-serveurs sont stratégiques pour Sun qui avait jusqu’alors totalement fait l’impasse sur le secteur des serveurs d’entrée de gamme. Secteur dont se sont emparés les fabricants de PC comme IBM, Compaq ou Dell, qui proposent tous à leur catalogue des « engins » de ce genre. Pour bien faire comprendre l’intention de Sun, John McFarlane, un des vice-présidents de la société, a indiqué : « Je pense qu’il faut considérer la technologie de Cobalt comme destructive. Nous allons nous attaquer de façon agressive au marché des serveurs PC. » Le ton est donné.
La ligne des server appliances Sun Cobalt fonctionne sous Linux, faisant ainsi une infidélité au système « maison » Solaris. Ce dernier est toutefois toujours utilisé dans une nouvelle ligne de serveurs ultrafins de la gamme Netra, dont le prix de base est également de moins de 1 000 dollars.
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