Aujourd’hui, quand un artiste envoie une maquette à Universal Music France, il le fait par la poste. A partir du 15 janvier, les jeunes (et moins jeunes) talents non signés pourront directement poster leur morceaux au format MP3 sur un nouveau site créé à cet effet : balanceleson.com (dont une partie est déjà en ligne). Pascal Nègre, le PDG d’Universal Music France, vient de dévoiler son bébé, qu’il compare à un « directeur artistique virtuel ». « C’est B-to-B mais aussi B-to-C, avec un ‘C’ comme communauté », estime-t-il.
Un tri est effectué, mais sans jugement artistique
En fait, avec balanceleson.com, les artiste envoient leurs morceaux au format MP3 accompagnés d’une description et d’une photo. Ils peuvent entrer des informations sur les membres de leur groupe, sur les concerts à venir, etc. Universal les reçoit et effectue un tri : « Nous n’avons pas envie de trouver des chants nazis et autres », justifie Pascal Nègre, qui précise : « Nous ne sommes pas là dans une logique de jugement artistique. » Tous les morceaux ont donc droit de cité sur balanceleson.com. Une fois le tri effectué, le titre se retrouve en ligne, mis à la disposition des internautes qui peuvent l’écouter en streaming et le télécharger au format MP3. Un classement des titres disponibles sur le site est mis à jour régulièrement en fonction du nombre de téléchargements ; des rubriques par genre permettent de naviguer entre les styles musicaux et les internautes peuvent voter pour tel ou tel morceau.
Rien de bien nouveau dans tout cela. On connaît déjà Vitaminic et Peoplesound ou encore FranceMP3 par exemple, qui offrent des services similaires sur bien des points. Et puis il est difficile de ne pas citer les services de MP3.com, surtout connu pour My.MP3.com poursuivi en justice jusqu’au dernier moment par Universal. Finalement le site aura versé quelque 53,4 millions de dollars et Universal pris une petite participation dans l’entreprise (voir édition du 15 novembre 2000). Avec balanceleson.com, la différence est bien qu’il s’agit d’une Major. Universal Music France est allié à Vivendi et se targue de représenter 35 % du marché du disque en France, « pratiquement un artiste sur deux », estime son patron. Pascal Nègre est bien conscient de l’avance de certains : « L’important n’est pas d’être le premier, mais d’être là au bon moment », estime-t-il, « certains ont eu de bonnes idées mais trop tôt et en sont morts. »Un lieu d’échange et de dialogue
Le service est gratuit pour tout le monde, à la fois pour les artistes et pour les internautes. « L’intérêt est de créer un endroit d’échange, de dialogue », insiste Pascal Nègre, « on ne ficelle pas les artistes avec un précontrat ou je-ne-sais-quoi. Ce n’est pas exclusif, il s’agit juste d’une autorisation de mettre en ligne et de proposer gratuitement les morceaux en téléchargement. » Grâce à balanceleson.com, il espère « faire signer deux ou trois artistes » car il considère l’outil comme un « directeur artistique virtuel » permettant de découvrir de nouveaux talents, une activité qui représente un budget « d’environ 80 millions de francs par an ». Aujourd’hui, Universal Music France emploie 25 « vrais » directeurs artistiques, le 26ème arrive donc le 15 janvier, celui-là aura coûté « environ 1 million de francs ».
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