USA : la justice cherche des preuves d’espionnage de WikiLeaks via Twitter
Twitter a reçu une injonction de la part de la justice américaine pour collecter des éléments des comptes de Julian Assange et d’autres sympathisants. Une requête similaire aurait été adressée à Google et Facebook.
Le gouvernement américain accentue les pressions sur des responsables et sympathisants de WikiLeaks après la diffusion d’informations diplomatiques sensibles (« Cablegate »).
Il exige par voie de justice l’accès à leurs comptes Twitter : messages privés, contacts, adresses IP…
Pour Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, le doute n’est plus permis : l’organisation qui a vocation à dévoiler des dossiers confidentiels fait l’objet d’une enquête pour espionnage.
Fin décembre, Joe Biden, Vice-Président des Etats-Unis, a demandé au ministère de la justice (DoJ) de trouver des pistes pour poursuivre Julian Assange, accusé de « terroriste high-tech ».
En l’état actuel, il est assigné à résidence au Royaume-Uni en raison d’un scandale sexuel qui a éclaté en Suède, en attendant son éventuelle extradition.
Tandis que la CIA a mis sur place une cellule spéciale WikiLeaks.
Selon l’AFP, Twitter a reçu mi-décembre une injonction du tribunal de district d’Alexandria (Virginie) pour récupérer des informations susceptibles de faire avancer une « enquête criminelle en cours » relative à WikiLeaks.
Parmi les personnes visées par cette injonction figure Birgitta Jonsdottir, une députée d’Islande favorable à la cause de l’organisation.
Mais on trouve un certain nombre de soutiens officiels à WikiLeaks au plus haut sommet de l’Etat.
Ainsi, l’ambassadeur américain installé à Reykjavík est prié de fournir des explications au gouvernement islandais (voir article eWeek).
(lire la fin de l’article page 2)