Vanco, un opérateur virtuel en pleine croissance

Opérateur virtuel de réseaux de télécommunications, le britannique Vanco vient de communiquer ses résultats financiers pour l’année 2003. Ils font état d’une progression de 45,5 % de son chiffre d’affaires, à 107,5 millions d’euros. Son résultat d’exploitation s’élève à 7,7 millions d’euros, à comparer à une légère perte l’an dernier. La filiale française, créée à la suite de l’introduction en Bourse de l’opérateur en novembre 2001, affiche quant à elle un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, contre 4 millions il y a un an. Ces résultats sont, selon Eric Havette, le directeur général de la filiale française, le signe que la formule proposée par Vanco répond à une réelle attente des entreprises. En effet, Vanco se démarque des opérateurs traditionnels en ceci qu’il ne dispose pas de son propre réseau.

Plus réactif que les opérateurs classiques

Il répond aux appels d’offres des entreprises – essentiellement des grands comptes et des grosses PME – en matière de transmission de données à l’échelle internationale en sélectionnant en toute indépendance dans les catalogues des opérateurs classiques les services les mieux adaptés. Ces opérateurs, tels que Equant (France Télécom), Cegetel, 9Telecom ou BT, se retrouvent donc à la fois fournisseurs et concurrents de Vanco. Ce dernier installe néanmoins des équipements d’extrémité chez ses clients afin de gérer la couche de services et de supervision. « Nous sommes plus réactifs que les opérateurs propriétaires de leur infrastructure », explique Eric Havette. « Nous apportons en outre à nos clients des services sur mesure, là où les autres opérateurs proposent des services prépackagés. Le fait de ne pas avoir à gérer le coeur de réseau nous permet de nous concentrer sur le service client. » En France, où il affirme être le seul opérateur virtuel, Vanco compte 17 clients, parmi lesquels le groupe Accor, Sephora, Kenzo ou encore Go Sport.