En septembre dernier, Microsoft et l’alliance Renault-Nissan* officialisaient un accord pluriannuel dans le domaine de l’automobile connectée et de la conduite autonome.
Les modalités financières de cet accord décliné sur plusieurs thèmes d’innovation (expérience client, navigation avancée, contrôle à distance, maintenance prédictive…) et placé sous le signe du cloud n’avaient pas été communiquées.
D’après L’Express, qui en réfère à des « chiffres internes » de la firme américaine, celle-ci serait prête à investir jusqu’à 75 millions d’euros dans le développement de la plate-forme destinée à équiper les futurs véhicules connectés de Renault-Nissan.
Une première enveloppe de 50 millions d’euros serait débloquée pour la phase de conception. S’y ajouteraient 25 millions d’euros pour la mise en service.
Les deux partenaires se sont donné pour objectif de lancer, d’ici à 2020, une dizaine de modèles équipés de fonctions de conduite autonome et de services interactifs intelligents couvrant aussi bien la personnalisation de l’expérience dans l’habitacle que les économies de carburant.
On l’aura constaté en début d’année lors du CES : qu’elle soit ouverte ou propriétaire, orientée divertissement ou productivité, la « plate-forme » est l’un des maîtres mots dans l’univers du véhicule connecté.
La constitution du consortium SmartDeviceLink, qui mise sur l’open source pour faciliter le travail des développeurs, en a témoigné.
Microsoft était aussi du CES 2017. Le premier éditeur mondial y a mis en avant sa « Connected Vehicle Platform », ajoutée à son catalogue de services cloud pour permettre aux constructeurs d’exploiter, dans leurs véhicules, les offres Dynamics, Office 365, Power BI et Skype Entreprise, avec une dose de Cortana.
Sur le 2e trimestre de son exercice fiscal 2017 (correspondant à la période d’octobre-décembre 2016), Microsoft a dégagé 28 % de son C.A. grâce au cloud. Dans ce segment, la plate-forme Azure a enregistré des revenus en croissance de 93 % d’une année sur l’autre.
L’offensive dans le véhicule connecté (250 millions auront été vendus à l’horizon 2020, selon Gartner) s’est traduite, le mois dernier, par l’ouverture d’un programme de licence dédié. Un premier accord a été signé avec Toyota.
* Renault et Nissan sont liés par des participations croisées. En 2016, ils ont respectivement écoulés 3,2 millions (+ 13,3 %) et 5,6 millions (+ 2,6 %) de véhicules, ce qui classe l’alliance au quatrième rang mondial, derrière Volkswagen, Toyota et General Motors.
Crédit photo : compte Instagram @renault_live
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