Sous le coup d’une enquête de la Commission européenne, pour un éventuel abus de position dominante, Microsoft a récemment tenté d’amadouer l’exécutif européen en annonçant qu’Internet Explorer 8 ne sera pas nativement intégré à son nouvel OS Windows 7. En effet, après une plainte déposée par l’éditeur norvégien Opera Software en 2007, la Commission européenne se penche depuis plusieurs mois sur le possible système de vente liée du navigateur Internet Explorer « avec le système d’exploitation dominant Windows pour PC clients », mise en place par Microsoft.
Toutefois, Bruxelles ne semble pas enchanter pas cette solution radicale mise en place par Microsoft. « Microsoft a apparemment choisi de proposer aux consommateurs une version de Windows totalement dépourvue de navigateur Internet », indique la Commission européenne dans un communiqué. « Plutôt que d’offrir plus d’options, Microsoft semble avoir choisi d’en proposer encore moins. »
En effet, la Commission européenne, si l’éditeur est bien convaincu d’abus de position dominante pour cause de vente liée, envisage davantage de lui imposer une amende couplée à « une mesure corrective » qui consisterait à lui demander d’inclure, de facto, d’autres navigateurs en plus de son Internet Explorer. Une mesure que Microsoft ne semble donc pas envisager, puisque la firme de Redmond préfère ne rien proposer plutôt que de mettre directement à disposition des consommateurs, avec Windows, des navigateurs concurrents, comme Firefox, Chrome, Safari ou Opera.
Bruxelles milite en faveur del’intégration de plusieurs navigateurs dans les OS Windows
Rappelons qu’Internet Explorer équipe actuellement 90% des PC dans le monde et qu’Internet Explorer occupe une part de marché de 65,5%, devant Firefox (22,5%), Safari (8,4%) et Chrome (1,8%), selon les chiffres publiés par Net Applications pour mai 2009.
« Nous n’avons jamais suggéré à Microsoft de vendre Windows sans Internet Explorer », a expliqué la Commission européenne, rapporte Reuters. Bruxelles souhaite en effet laisser avant tout le choix aux clients des OS Windows, et ne pas les confronter à une absence totale de navigateurs quand ils achètent un ordinateur avec un système d’exploitation de Microsoft pré-installé ou sous forme de produit autonome.
Mais pour l’éditeur américain, la solution multi-choix prônée par Bruxelles serait trop compliquée à mettre en œuvre, puisqu’il faudrait déterminer le nombre et le type de navigateurs à proposer automatiquement avec les OS Windows. « Etant donné la complexité de cette solution [celle voulue par Bruxelles – NDLR] et les intérêts en jeu, nous pensons que que ce n’est pas le mieux pour nous d’adopter une telle approche unilatérale », explique Dave Heiner, vice-président et Deputy General Counsel de Microsoft, dans un billet publié sur le blog de l’éditeur.
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