Vers un PC léger signé Apple ?
Sho Fukamachi, connu pour ne pas garder sa langue dans sa poche et pour avoir animé le site de parodies de rumeurs MacOS Rumorz, avance une théorie intéressante si elle s’avère : MacOS X, le nouveau système d’exploitation d’Apple sortant le 24 mars prochain, peut, à l’instar d’autres Unix, fonctionner en mode client-serveur, avec un client très léger et l’interface Aqua ! Celle-ci pourrait tourner sur plate-forme PC !
Le transfuge du site américain mosr.net, Sho Fukamachi, propose sur wincent.org un nouveau modèle de fonctionnement du système d’exploitation d’Apple : la faculté de faire marcher les applications sur un serveur « télécommandé » depuis l’interface Aqua. Entendez bien la subtilité du fonctionnement : votre terminal ne travaille plus que pour dessiner l’interface du nouveau système, le reste du travail des applications est réalisé par un serveur faisant tourner MacOS X. Pour faire fonctionner le tout, si l’on en croit Sho Fukamachi, la firme à la Pomme plancherait sur une architecture X86 ! Une rumeur qui s’est déjà fait jour récemment et où l’ordinateur est réduit à sa plus simple expression. Pas de disque dur, de la mémoire, un processeur, un écran… Cela ne vous rappelle rien ? Bravo, vous y êtes, le projet de Network Computer (NC) proposé par Larry Ellison, le PDG d’Oracle et administrateur d’Apple, au milieu des années 90. Hors les détails, on s’en rapproche. En l’occurrence, Sho Fukamachi dépeint un PC léger accédant à distance à MacOS X.
Un PC à 3 500 francs pour faire tourner Aqua ?
Pourquoi Apple pourrait-elle réussir là où Oracle a échoué ? Pour plusieurs raisons : elle maîtrise toute la chaîne de production, de la machine au logiciel de création d’applications pour le Web, en passant par le système d’exploitation et les logiciels de contenu. Techniquement, le projet paraît simple : profiter de la puissance de calcul disponible aux deux bouts de la chaîne et partager ainsi les tâches. Entre les deux, ne faire transiter que des données de résultats, beaucoup mois gourmandes en bande passante qu’une application complète. Autre avantage : vous pouvez faire fonctionner plusieurs PC légers à distance à partir d’un seul serveur faisant tourner le système d’exploitation. Conséquence immédiate de cette spécialisation, il devient inutile de disposer d’une machine très chère pour faire fonctionner un tel système : un matériel conçu autour des composants standards peut faire l’affaire. Un PC complet à un prix avoisinant les 3 500 francs serait possible. De quoi rivaliser avec un certain « .Net » ?
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