« Vertige du transport avec chauffeur » : Uber lève plus d’un milliard de dollars
En mode hyper-croissance, Uber, qui rapproche les chauffeurs des passagers à travers des apps pour le transport, a bouclé un tour de table de 1,2 milliard de dollars
Uber vient de confirmer une méga-levée de fonds d’un montant de 1,2 milliard de dollars.
La société Internet californienne, qui évolue sur le marché du transport léger de voyageurs (taxis, VTC) en exploitant des applications qui met en relation chauffeurs et passagers, compte poursuivre ses investissements pour accentuer son développement dans le monde.
En particulier sur la plaque Asie-Pacifique (pour toucher des marchés comme l’Inde), précise Travis Kalanick dans une contribution sur le blog officiel. Le service est déjà présent dans 250 villes localisées dans 50 pays.
Les noms des investisseurs associés à ce nouveau round ne sont pas dévoilés mais le co-fondateur et CEO d’Uber égrène la liste des acteurs qui soutiennent la société Internet : Menlo Ventures, Google Ventures, Kleiner Perkins Caufield & Byers, Summit Partners, BlackRock, Wellington Management, Benchmark, TPG Growth, Troy Carter, Jeff Bezos, CrunchFund, Goldman Sachs…
Avec ce nouveau financement confirmé d’un montant stratosphérique (1,2 milliard), la valorisation d’Uber bondit à 40 milliards de dollars. Sachant que, depuis la création du service Uber en 2009, un montant total de 2,7 milliards de dollars a été injecté dans la structure.
Ce n’est pas tout. Parallèlement à cette levée de fonds, Forbes a révélé juste auparavant qu’Uber a fait appel à Goldman Sachs pour lever d’autres fonds via le réseau de clientèle haut de gamme de la banque d’affaires (sous forme d’un placement privé sous la forme d’obligations convertibles en actions). Cela présage une IPO à moyen terme…
Dans cette contribution, Travis Kalanick tente également de calmer les tensions associées à l’hyper-croissance d’Uber. Les critiques à son égard se multiplient au regard de ses ambitions démesurées (qui se transformeraient en arrogance), des présumées atteintes à la protection des données personnelles et aux actions de justice enclenchées à son encontre pour « concurrence déloyale » (notamment en France).
« Nous allons adopter un comportement plus intelligente et plus humble qui aboutira à des nouveaux standards en termes de confidentialité et de redistribution au profit des villes couvertes », précise Travis Kalanick dans le sens d’une « définition » et « d’un remodelage de notre culture d’entreprise ».
A travers le déploiement de ses services (uberX, UberPOP…) dans le monde, la « start-up étoile filante » assure qu’elle sera en mesure de créer un million de jobs (de chauffeurs Uber) dans les villes desservies. Pour ses propres besoins, elle vient de monter une équipe à Amsterdam pour développer une nouvelle application.
—
Quiz : Connaissez-vous le crowdfunding ?
—