Le réseau social professionnel Viadeo profite du printemps pour laisser fleurir les nouvelles fonctionnalités pour ses utilisateurs et annonceurs.
Et il confirme que son introduction en Bourse, dans la lignée de son concurrent américain LinkedIn, n’est pas à l’ordre du jour.
Retour sur tous ces changements en compagnie d’Olivier Fecherolle, Directeur général « développement et communication » de la plate-forme.
Sur la question de l’entrée en bourse (IPO) du réseau social, le directeur nous explique que la société a effectivement longtemps réfléchi à une cotation à la Bourse de Hong-Kong.
Elle y a renoncé , remarquant que ce marché était principalement composé de groupes industriels.
Mais la volonté de Viadeo se tourner vers les marchés émergents reste intacte. En Chine en particulier.
Actuellement, la seule zone rentable dans le groupe, c’est l’Europe.
Les profits sont ré-injectés dans l’expansion géographique et le renforcement technique de la plate-forme : Chine, Inde, Mexique. Et cette stratégie serait gagnante.
Ainsi, Viadeo serait leader en Chine (« 8 millions de membres à la fin de l’année« ) après avoir opéré une opération de croissance externe pour s’implanter dans le pays (rachat de Tianji.com en 2008).
A fin 2010, Viadeo recense 35 millions de membres dans le monde (30 000 nouveaux inscrits par jour, 150 000 mises en relations, 3 millions de profils consultés quotidiennement).
Fort d’un effectif de 260 personnes, la société française dispose de relais aux Etats-Unis (San Francisco), en Angleterre (Londres), en Espagne (Madrid et Barcelone), en Italie (Milan), en Chine (Pékin), en Inde (New Delhi), au Mexique (Mexico City) et au Sénégal (Dakar).
En France, Viadeo assure qu’il est le plus grand réseau social : 4,5 millions de membres inscrits (à comparer au « petit » million de LinkedIn).
Au niveau global, c’est l’inverse. Viadeo se retrouve en deuxième position avec 35 millions de membres… face à la base de 100 millions d’utilisateurs de LinkedIn.
Le business model de la société française repose sur trois axes : 50% des revenus proviennent des abonnements premium (qui vont de 4,95 à 8,85 euros par mois en fonction de la durée totale achetée).
En France, 12% des utilisateurs du site passent à ce type d’abonnements payants, en Europe un peu moins de 10% sautent le pas, à comparer aux 1% de LinkedIn, selon Olivier Fecherolle.
Les autres revenus proviennent à 30% des services BtoB destinés aux recruteurs qui exploitent la base de données du site, et à 20% de la publicité.
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