Vicarious annonce détenir un logiciel résolvant 90% des captcha qu’il rencontre.
La start-up californienne est spécialisée dans les intelligences artificielles aurait conçu un programme d’une redoutable efficacité pour surpasser ce système de sécurité très utilisé sur Internet.
Créé en 2000 par les chercheurs de l’université de Carnegie-Mellon, le captcha montre à l’utilisateur une image contenant un ou plusieurs mots ou nombres écrits dans des polices particulièrement difficiles à déchiffrer.
Pour certifier qu’il n’est pas un bot, l’utilisateur doit donc parvenir à déchiffrer ce captcha et le réécrire lisiblement.
La jeune pousse californienne Vicarious déclare que son système, inspiré du fonctionnement du cerveau humain, peut résoudre de nombreux captcha, dont ceux proposés par Google, Yahoo et PayPal.
D’après Silicon.fr, ce n’est pas la première fois que des ingénieurs parviennent à tromper le système, utilisé par de nombreux sites Web et plateformes en guise de filtre antispam.
Mais Vicarious affirme que sa technologie nécessite une moindre puissance de calcul et des volumes de données relativement faibles, rapporte la MIT Technology Review.
Vicarious cherche moins à démontrer que les captcha textuels ne sont plus efficaces pour distinguer l’homme de la machine, qu’à promouvoir sa technologie imitant le cerveau pour traiter l’information visuelle et reconnaître les objets.
L’objectif de Scott Phoenix, cofondateur de la start-up, consiste à imposer l’entreprise et ses algorithmes dans d’autres domaines, comme la robotique, l’imagerie médicale et la vidéo.
La démarche séduit, puisque la start-up a levé l’an dernier 15 millions de dollars dans le cadre d’un tour de table piloté par Good Ventures LLC, une société d’investissement lancée par Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook et Asana.
Cependant, il est certain que si de telles technologies se démocratisaient sur le Web, le captcha, déjà souvent critiqué, vivrait des jours sombres.
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