Voici quelques mois que courent, sur la Toile, des rumeurs autour d’un éventuel rachat du service américain de vidéo à la demande Hulu.
Le brouillard se dissipe progressivement et laisse entrevoir plusieurs candidats potentiels, parmi lesquels Yahoo.
Le groupe Internet de Sunnyvale aurait déposé une offre formelle dont les sources « proches du dossier » qui se sont confiées en ce sens à Reuters n’ont toutefois pas dévoilé le montant.
Fondé voici cinq ans par des groupes comme News Corp et Walt Disney (ses actuels propriétaires) ou encore NBC Universal, Hulu est positionné sur le même créneau que Netflix : la diffusion des émissions de télévision en ligne.
Avec un modèle économique financé pour partie par la publicité, mais aussi par un portefeuille de quelque 4 millions d’abonnés à la formule Premium, le chiffre d’affaires s’est élevé, en 2012, à 700 millions de dollars (540 millions d’euros).
La société serait aujourd’hui valorisée entre 1 et 2 milliards de dollars, ordre de grandeur dans lequel Yahoo a déjà fait monter les enchères, en l’occurrence la semaine passée, dans le cadre d’une autre acquisition : celle de la plate-forme de micro-blogging Tumblr.
D’autres acteurs seraient sur les rangs, notamment les câblo-opérateurs Time Warner Cable (ex-Warner Cable Communications) et DirecTV, mais aussi le groupe Guggenheim Digital Media.
Peter Chemin, ancien président de News Corp, aurait quant à lui mis 500 millions de dollars sur la table.
En affichant son intérêt pour Hulu, le portail Internet a suscité l’enthousiasme des marchés. Ce vendredi en fermeture de séance à New York, son titre boursier s’affichait en hausse de 1,2%, à 26,33 dollars.
Des atomes crochus entre les deux groupes américains s’étaient déjà révélés l’été dernier : avant de recruter Marissa Mayer chez Google (sa 5e dirigeante en 5 ans), Yahoo avait approché, en vain, Ross Levinsohn, CEO de Hulu.com.
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