Vidéo Didier Bertho (A2Z) : « Nous sommes souples sur les durées de contrats PME »
Méconnue en France, A2Z est la filiale de services IT pour les TPE-PME de la SSII belge Econocom. Pourtant, elle affiche déjà une trentaine d’entreprises clientes…
En France, A2Z est une filiale méconnue du groupe de services IT Econocom (d’envergure européenne mais d’origine belge).
A2Z a fait sa première véritable apparition à l’occasion du salon Planète PME (28 juin, Paris) sur lequel elle tient un stand.
On pourrait la qualifier d’avant-poste du groupe Econocom pour toucher les TPE et les PME alors que sa maison-mère s’occupe plutôt de clients grands comptes.
C’est d’ailleurs le crédo initial d’A2Z lorsque la société de services IT (belge elle-aussi) est acquise par Econocom en 2005, trois ans après sa création.
Après une phase d’intégration, A2Z a étendu ses services en France avec l’ambition de servir de guichet unique IT pour les entreprises et faire grossir sa contribution dans le chiffre d’affaires global d’Econocom (1,5 milliard d’euros en 2011, voir encadré en bas de l’article).
Lors d’une visite sur le salon Planète PME, nous avons interviewé Didier Bertho, Directeur Général d’A2Z. La société veut servir de guichet unique de l’IT pour prendre en main la maintenance du parc informatique des entreprises (postes de travail, serveurs) et proposer des services dans le cloud (messagerie, machines virtuelles…).
Didier Bertho met en avant la capacité de proposer des contrats souples aux PME pour choisir la durée d’engagement.
« Cela n’existe pas sur le marché en l’état actuel. »
A2Z est difficile à trouver sur le Web (la bonne URL est ici) mais le prestataire IT prospecte par téléphone ou directement sur le terrain.
Depuis septembre 2011, période à laquelle la démarche de commercialisation a vraiment démarré en France, elle revendique une trentaine d’entreprises clientes en France.
Résultats Econocom : chiffre d’affaires en baisse sur le premier semestre 2012 |
Econocom, qui gère les infrastructures IT des entreprises, a enregistre un chiffre d’affaires consolidé semestriel de 737 millions d’euros (en baisse par rapport à la même période l’an passé :763 millions d’euros). Le contexte est difficile, « marqué par un attentisme accru de certains donneurs d’ordres qui s’est traduit par des décalages de mise en œuvre ». Néanmoins, le résultat opérationnel courant s’améliore tout comme le résultat net. Mais il faudra attendre le 30 août pour avoir une idée globale de la situation financière d’Econocom. Au cours du semestre, le groupe de services IT a réalisé deux acquisitions ciblées : Centix (solutions de virtualisation) et Tactem (solutions de gestion télécoms). Un tableau à compléter avec Cap Synergy, un intégrateur français spécialiste de la sécurité des réseaux et des systèmes d’information racheté à la mi-juillet. Présent dans 17 pays avec 3700 collaborateurs, Econocom a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,58 milliard d’euros en 2011. |